Le Vietnam respecte pleinement ses engagements internationaux sur le climat

Le Vietnam a participé de manière proactive, responsable et efficace, aux traités et engagements internationaux sur le changement climatique

Un équipement pour mesurer les émissions de gaz à effet de serre dans un champ de riziculture biologique à Can Tho. Photo: VNA
Un équipement pour mesurer les émissions de gaz à effet de serre dans un champ de riziculture biologique à Can Tho. Photo: VNA

Hanoï (VNA) - Le Vietnam a ratifié en 1994 son adhésion à la Convention de Vienne sur la protection de la couche d'ozone et au Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone. Depuis, il a activement mis en œuvre des activités pour gérer et éliminer les substances qui appauvrissent la couche d'ozone et améliorer progressivement ses institutions et politiques pour remplir pleinement ses obligations.

En 2019, le Vietnam a approuvé l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone.

En plus de participer aux traités internationaux sur la protection de la couche d'ozone, le Vietnam a rejoint la Cool Coalition initiée par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), l’Initiative sur la gestion du cycle de vie des fluorocarbures (Initiative on life-cycle management of Fluorocarbons) lancée par le Japon, ainsi que le «Global Cooling Pledge» (une initiative conjointe des Émirats arabes unis, hôtes de la COP28, et de la Cool Coalition).

Le Vietnam a participé de manière proactive, responsable et efficace, aux traités et engagements internationaux sur le changement climatique, a déclaré Mai Kim Lien, directrice adjointe du Département du changement climatique (relevant du ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement).

La loi sur la protection de l’environnement de 2020 prévoit des réglementations spécifiques sur la réponse au changement climatique. À ce jour, plusieurs documents guidant la mise en œuvre de la Loi ont été publiés et d’autres sont en cours de publication, a-t-elle précisé.

En outre, l’engagement des autorités locales, des entreprises et des gestionnaires joue un rôle important pour réduire progressivement l’utilisation des énergies fossiles et les émissions de gaz à effet de serre, accélérer la transformation numérique et la transformation verte pour un développement durable et la neutralité carbone.

Le ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement travaille actuellement avec les autres organes compétents pour élaborer un projet de décret concernant l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre, le développement des marchés du carbone et la protection de la couche d'ozone.

Le 11 juin 2024, le Premier ministre a publié un Plan national de gestion et d'élimination des substances qui appauvrissent la couche d'ozone et des substances provoquant des effets de serre.

De plus, le Premier ministre vient de publier une liste des domaines et établissements émetteurs de gaz à effet de serre qui doivent réaliser des inventaires de ces gaz dans la Décision n°13/2024/QD-TTg. Selon cette liste actualisée, 2.171 établissements doivent réaliser des inventaires, soit 259 de plus que la liste émise par le Premier ministre en 2022.

La mise à jour de la liste des domaines et établissements devant inventorier les gaz à effet de serre vise à améliorer l'efficacité et l'efficience de la gestion de l'État.

Elle contribue également à la mise en œuvre efficace des lignes directrices du Parti et des politiques de l'État en matière de réponse au changement climatique, de transformation verte, de développement d'une économie à basse émission de carbone, afin d’atteindre l'objectif de «zéro émission nette» d’ici 2050.

La décision du Premier ministre définit également les responsabilités des Comités populaires au niveau provincial, ainsi que celles des ministères concernés, dans cet inventaire. -VNA

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