Hanoï (VNA) – Le Conseil de sécurité des Nations Unies s’est réuni le 16 janvier sur le Yémen, sous la présidence du Vietnam, président du Conseil de sécurité en janvier 2020.
L’envoyé de l’ONU au Yémen, Martin Griffiths, s’est félicité de la l’amélioration de la situation.
« Depuis début janvier, il y a eu neuf jours sans aucune frappe aérienne. Certains fronts restent toutefois actifs et il y a encore trop de morts tragiques de civils. Néanmoins, le mouvement des forces et des militaires sur le terrain a diminué. Nous assistons certainement à l'une des périodes les plus calmes du conflit », a insisté Martin Griffiths.
Il a noté des progrès dans la mise en œuvre de l’Accord de Riyad entre le gouvernement du Yémen et le Conseil de transition du Sud.
S’agissant de l’Accord de Stockholm sur Hodeïda, il a reconnu que sa mise en œuvre était loin d’être satisfaisante. « Mais nous pouvons être rassurés que l'ONU et les parties restent déterminées et plus actives que jamais à mettre en œuvre les engagements pris à Stockholm », a-t-il dit.
De son côté, le Directeur de la Division de la coordination au sein du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Ramesh Rajasingham, a indiqué que le Yémen était dans l'ensemble moins dangereux pour les civils qu'il ne l'était avant l'Accord de Stockholm il y a un an.
Le nombre de victimes civiles en 2019 a été environ 35% inférieur à celui de l'année précédente, et le nombre de morts de civils a diminué de près de moitié.
S’agissant de la question de l’accès humanitaire, les contraintes d'accès affectent 6,7 millions de personnes qui ont besoin d'aide à travers le pays. « Ce chiffre n'a jamais été aussi élevé », a souligné le responsable d’OCHA.
« De graves problèmes persistent. Trop d'employés sont harcelés et menacés. D'autres sont détenus arbitrairement ou ne peuvent se déplacer librement, parfois pendant de longues périodes. Des locaux humanitaires ont été forcés. Des missions continuent d'être retardées ou annulées, ce qui signifie que les gens ne reçoivent pas l'aide dont ils ont besoin à temps », a-t-il ajouté.
La plupart des membres du Conseil de sécurité ont déclaré apprécier l’amélioration de la situation au Yémen, les efforts des Nations Unies et des pays concernés, l’Accord de Riyad, les négociations en cours entre l’Arabie saoudite et les Houthis, ainsi que la diminution considérable des opérations militaires et de la violence à Hodeïda. Ils ont appelé les parties concernées à redoubler d’efforts pour mettre en œuvre les Accords de Stockholm et de Riyad. Il ont également exprimé des inquiétudes concernant les obstacles aux opérations d’aide humanitaire, dénoncé les attaques contre les personnels humanitaires et demandé de renforcer les mesures de protection des civils.
Lors de la réunion, l’ambassadeur Dang Dinh Quy, chef de la Mission permanente du Vietnam auprès des Nations Unies, a indiqué que le Vietnam partageait les préoccupations sur la situation humanitaire au Yémen. Il a appelé les parties concernées à faire preuve de retenue, à créer des conditions propices aux opérations humanitaires des Nations Unies, à appliquer au mieux les accords déjà signés pour favoriser le dialogue et les négociations en vue d’une solution politique intégrale, durable et conforme au droit international et aux résolutions cohérentes du Conseil de sécurité. -VNA
L’envoyé de l’ONU au Yémen, Martin Griffiths, s’est félicité de la l’amélioration de la situation.
« Depuis début janvier, il y a eu neuf jours sans aucune frappe aérienne. Certains fronts restent toutefois actifs et il y a encore trop de morts tragiques de civils. Néanmoins, le mouvement des forces et des militaires sur le terrain a diminué. Nous assistons certainement à l'une des périodes les plus calmes du conflit », a insisté Martin Griffiths.
Il a noté des progrès dans la mise en œuvre de l’Accord de Riyad entre le gouvernement du Yémen et le Conseil de transition du Sud.
S’agissant de l’Accord de Stockholm sur Hodeïda, il a reconnu que sa mise en œuvre était loin d’être satisfaisante. « Mais nous pouvons être rassurés que l'ONU et les parties restent déterminées et plus actives que jamais à mettre en œuvre les engagements pris à Stockholm », a-t-il dit.
De son côté, le Directeur de la Division de la coordination au sein du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Ramesh Rajasingham, a indiqué que le Yémen était dans l'ensemble moins dangereux pour les civils qu'il ne l'était avant l'Accord de Stockholm il y a un an.
Le nombre de victimes civiles en 2019 a été environ 35% inférieur à celui de l'année précédente, et le nombre de morts de civils a diminué de près de moitié.
S’agissant de la question de l’accès humanitaire, les contraintes d'accès affectent 6,7 millions de personnes qui ont besoin d'aide à travers le pays. « Ce chiffre n'a jamais été aussi élevé », a souligné le responsable d’OCHA.
« De graves problèmes persistent. Trop d'employés sont harcelés et menacés. D'autres sont détenus arbitrairement ou ne peuvent se déplacer librement, parfois pendant de longues périodes. Des locaux humanitaires ont été forcés. Des missions continuent d'être retardées ou annulées, ce qui signifie que les gens ne reçoivent pas l'aide dont ils ont besoin à temps », a-t-il ajouté.
La plupart des membres du Conseil de sécurité ont déclaré apprécier l’amélioration de la situation au Yémen, les efforts des Nations Unies et des pays concernés, l’Accord de Riyad, les négociations en cours entre l’Arabie saoudite et les Houthis, ainsi que la diminution considérable des opérations militaires et de la violence à Hodeïda. Ils ont appelé les parties concernées à redoubler d’efforts pour mettre en œuvre les Accords de Stockholm et de Riyad. Il ont également exprimé des inquiétudes concernant les obstacles aux opérations d’aide humanitaire, dénoncé les attaques contre les personnels humanitaires et demandé de renforcer les mesures de protection des civils.
Lors de la réunion, l’ambassadeur Dang Dinh Quy, chef de la Mission permanente du Vietnam auprès des Nations Unies, a indiqué que le Vietnam partageait les préoccupations sur la situation humanitaire au Yémen. Il a appelé les parties concernées à faire preuve de retenue, à créer des conditions propices aux opérations humanitaires des Nations Unies, à appliquer au mieux les accords déjà signés pour favoriser le dialogue et les négociations en vue d’une solution politique intégrale, durable et conforme au droit international et aux résolutions cohérentes du Conseil de sécurité. -VNA