
Le sommet, organisé par l’Organisationmondiale de la santé (OMS) et le gouvernement indien, se tient du 17 au 19 aoûtà Gandhinagar, dans l’État du Gujarat, en Inde, en marge d’une réunion desministres de la Santé du G20.
S’exprimant lors de la session de discussion,Nguyên Thi Huong Liên, co-fondatrice et vice-présidente de la compagnie paractions Sao Thai Duong, a partagé quelques points positifs dans les politiquesdu Vietnam pour encourager le développement de la médecine traditionnelle.
Elle a cité le décret n°1893/QD-TTg 2019sur la programme de développement de la médecine traditionnelle à l’horizon2030 et la circulaire n°39/2021/TT-BYT 2021 du ministère de la Santé relative àl’enregistrement de la médecine traditionnelle.
La responsable a souligné des pointsimportants dans les politiques du Vietnam pour promouvoir l’innovation dans lamédecine traditionnelle et a fait des recommandations sur des solutionsstratégiques.
En effet, les médecines traditionnelles sont un mode de soinset un patrimoine que de nombreux pays chérissent et promeuvent. Pour de nombreuses personnes dans le monde, lesmédicaments à base de plantes, les traitements et les praticiens traditionnelsconstituent la principale source de soins de santé.
Pour l’OMS, les médecines traditionnellessont considérées comme la "somme des connaissances, capacités et pratiquesbasées sur des théories, croyances et expériences propres à différentescultures, explicables ou non, utilisées autant pour l'entretien de la santé quela prévention, le diagnostic, l'amélioration ou le traitement de maladiesphysiques et mentales".
Le sommet de l’OMS vise à assurer de bonnespratiques à travers le monde et l’intégration de ces médecines dans les systèmesde santé publique, tout en prévoyant un encadrement législatif à leur exercice.Actuellement, 170 pays membres ont fait rapport à l’OMS sur leur utilisation desmédecines traditionnelles. – VNA