"Le Vietnam demande à la Chine de mettre fin immédiatement aux constructions sur les deux archipels de Hoang Sa (Paracel) et de Truong Sa (Spratly)", a souligné le porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères Le Hai Binh.

Répondant à la question de correspondants sur la réaction du Vietnam à propos de la construction de deux phares sur l'archipel de Truong Sa lors d'une conférence de presse périodique du ministère vietnamien des Affaires étrangères, tenue le 28 mai à Hanoi, le porte-parole Le Hai Binh a affirmé que le Vietnam dispose de suffisamment de preuves juridiques et historiques pour affirmer sa souveraineté sur les archipels de Hoang Sa et Truong Sa.

"Ces actes de la Chine ont violé la souveraineté vietnamienne comme la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale signée en 2002 entre l'ASEAN et la Chine", a martelé Le Hai Binh.

Le Vietnam demande à la Chine de respecter et d'appliquer sérieusement le droit international, à commencer par la Convention des Nations Unies sur le droit de la Mer de 1982, la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC) et de ne pas complexifier la situation dans cette zone.

Devant la promulgation le 26 mai par la Chine du premier livre blanc sur la stratégie militaire selon laquelle elle défend obstinément les constructions illégales d'îles artificielles sur l'archipel de Truong Sa du Vietnam, le porte-parole Le Hai Binh a souligné :

"Nous estimons qu'en tant que pays membre permanent du Conseil de Sécurité de l'ONU, comme pays ayant un rôle important dans la région, la Chine doit respecter la souveraineté, les droits à la souveraineté et la juridiction des nations concernées, respecter sérieusement le droit international et contribuer de manière responsable et constructive au maintien de la paix, de la stabilité, de la sécurité dans la région et le reste du monde".

Récemment, les médias australiens ont diffusé une nouvelle selon laquelle les autorités de ce pays s'inquiètent du transport par la Chine de munitions sur des îles artificielles illégalements construites en Mer Orientale.

Répondant à la question sur cet agissement chinois, le porte-parole Le Hai Binh a annoncé que les organes compétents vietnamiens suivaient toujours de près les activités des parties concernées en Mer Orientale. "Nous savons tous que la Mer Orientale est une voie navigable comme un couloir aérien international extrêmement important. Ainsi demandons-nous et souhaitons que les parties concernées maintiennent la paix, la stabilité, la sécurité et la sûreté de la navigation maritime en Mer Orientale conformément au droit international, notamment à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, et à la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC)", a souligné le porte-parole Le Hai Binh. -VNA