Au 13e Congrès national du Parti, un grand nombre de politiques et de solutions fortes ont été proposées pour améliorer l'efficacité de la lutte contre la corruption. Photo: VNAHanoï (VNA) - Le Parti communiste du Vietnam (PCV) et l'État vietnamien considèrent la corruption comme un "ennemi intérieur" et continuent de lutter contre la corruption et les pratiques malsaines de manière drastique, en particulier depuis le 11e Congrès national du Parti.
Au 13e Congrès national du Parti, un grand nombre de politiques et de solutions fortes ont été proposées pour améliorer l'efficacité de la lutte contre la corruption.
Lors de la Conférence nationale pour faire le bilan décennal du travail de prévention et de lutte contre la corruption et les pratiques malsaines pour la période 2012 - 2022, le secrétaire général du Comité central du Parti Nguyen Phu Trong, également chef du Comité central de pilotage de la prévention et de la lutte contre la corruption et les pratiques malsaines, a souligné que la détection et le traitement de la corruption avaient été menés de manière méthodique, synchronisée, drastique et efficace, créant une avancée remarquable dans la pratique.
La Conférence nationale pour faire le bilan décennal du travail de prévention et de lutte contre la corruption et les pratiques malsaines. Photo: VNA
En même temps, le Parti et l'État maintiennent une cohérence dans leurs lignes et points de vue, en perfectionnant progressivement les mécanismes, les politiques et les lois pour encourager fortement le sens des responsabilités, le désir de contribution, l'esprit d'innovation, de créativité, de courage de penser, d'oser agir, d'oser prendre la responsabilité au service du peuple.
Lors des congrès, le Parti souligne toujours l'importance d'éliminer l'attente, la dépendance sur le collectif, la peur de la responsabilité et le manque de résolution. Il est crucial de rassembler des cadres ayant l'esprit de décider et de prendre la responsabilité pour accomplir les tâches assignées.
Le rapport politique du 13e Congrès national du Parti détermine l'une des tâches de l’édification d’un État de droit socialiste comme étant de "mettre en place un mécanisme pour sélectionner, former, attirer et utiliser les talents, ainsi que de promouvoir la protection des cadres qui osent penser, parler, agir et innover avec courage et détermination, pour faire face aux difficultés et aux défis et œuvrer pour le bien commun".
De nombreux règlements, conclusions du Bureau politique et résolutions du Comité central mettent également l'accent sur l'encouragement et la protection des cadres dynamiques, innovants, créatifs, qui osent penser, faire, innover et assumer la responsabilité pour l'intérêt commun.
Le 22 septembre 2021, le Bureau politique a publié la conclusion n° 14-KL/TW sur la "préconisation d’encouragement et de protection des cadres dynamiques et créatifs pour l’intérêt commun", contribuant à inciter la créativité des cadres. Elle est considérée comme un bouclier pour protéger et aider les cadres à promouvoir leur force, leur talent et leur volonté décisive dans la direction de l'exécution des tâches assignées.
Le vote de confiance est un élément essentiel de l’évaluation périodique des cadres. Photo: VNALe 2 février 2023, le Bureau politique a publié le règlement n° 96-QD/TW sur le vote de confiance à l'encontre des personnes titulaires des postes de direction et de gestion dans le système politique. Selon le règlement, le vote de confiance est un élément essentiel de l’évaluation périodique des cadres, plutôt qu'un simple moyen de référence pour l’évaluation, l’affectation et l’utilisation des cadres.
Tous les cadres dirigeants et gestionnaires ont le devoir de respecter les règles de conduite inhérentes à leur poste, aux politiques du Parti et aux lois de l’État. Le vote de confiance est comme un test pour chaque cadre, qui doit s'auto-évaluer en matière de caractère politique, de moralité, de mode de vie, d’attitude de service envers le peuple, de capacité à rassembler, de solidarité interne, de prévention et de lutte contre la corruption et les pratiques malsaines, de choses interdites aux membres du Parti et de responsabilité d’exemplarité.
Au premier trimestre de 2023, la police a signalé 218 cas de corruption et d'abus de pouvoir impliquant 708 personnes, selon le général de division To An Xo lors d'une conférence de presse tenue le 28 mars dernier. Ces chiffres montrent la poursuite de la promotion de la prévention et de la lutte contre la corruption et les pratiques malsaines, avec de nouvelles mesures drastiques, synchronisées, globales et efficaces, tout en liant ce combat au travail du personnel et traitant strictement les violations conformément aux réglementations du Parti et de l'État.
Lors d'une réunion de la permanence du gouvernement avec les ministères et secteurs concernés sur les solutions visant à assurer l'approvisionnement en médicaments et en matériel médical, le Premier ministre Pham Minh Chinh a déclaré que les actes méritoires seraient récompensés et que les coupables seraient punis, conformément à la loi. Il a également encouragé les participants à ne pas avoir peur de se tromper, car le bon travail serait protégé. En ce qui concerne les récentes arrestations, il est important de souligner que tous ceux qui ont été arrêtés ont violé la loi.
Le 24 avril, le vice-Premier ministre Le Minh Khai a signé le rapport du gouvernement sur le bilan de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption en 2020 ainsi que le Plan de mise en œuvre de la Convention des Nations unies contre la corruption.
Selon le rapport, le Vietnam a accompli des progrès significatifs dans la lutte contre la corruption au cours des dix dernières années. En effet, la corruption a été progressivement maîtrisée, enrayée et même réduite. Des mesures anti-corruption ont été mises en œuvre de manière concertée grâce à une forte volonté politique. C'est pourquoi, l'indice de perception de la corruption du Vietnam est passé de 2,6 points en 2009 à 39 points en 2021, le classant désormais au 87e rang sur 180 pays dans le classement mondial.
Au premier trimestre de 2023, la police a signalé 218 cas de corruption et d'abus de pouvoir impliquant 708 personnes. Photo: VNA
Selon le rapport, conformément à la Loi sur la lutte contre la corruption de 2018 et au Décret gouvernemental n°130/2020/ND-CP, un réseau d'agences a été créé pour surveiller les actifs et les revenus. Au cours de la dernière décennie, 162 personnes ont été sanctionnées pour violation de la réglementation sur la déclaration de patrimoine et de revenus.
En parallèle avec de nombreux règlements adoptés par le gouvernement définissant les responsabilités des responsables des agences, des ministères, et des localités, des codes d’éthique ont également été publiés pour les fonctionnaires et les employés publics.
Des inspections et des contrôles ont été mis en place dans des domaines tels que la gestion et l'utilisation des terres, les investissements dans la construction, l'actionnariat des entreprises publiques, les marchés publics, le travail du personnel et le financement. De nombreux hauts fonctionnaires, y compris des responsables d'agences du Parti et de l'État, ont été sévèrement sanctionnés. Cette lutte reçoit un fort soutien du public.
Lors d'une réunion du Comité central de pilotage de la prévention et de la lutte contre la corruption et les pratiques malsaines le 10 mai, le président du comité, le secrétaire général du Parti Nguyen Phu Trong, a affirmé que si le Vietnam souhaitait devenir puissant et prospère, il serait primordial de renforcer les actions pour éradiquer ce fléau social, dans l'esprit de "sans zone interdite ni exclusion".
Depuis le début de l'année, les organes ont intensifié leurs opérations de lutte contre la corruption à tous les niveaux. De nombreux cas de pots-de-vin, de pratiques déloyales et d'actes contraires à l'éthique impliquant des cadres du Parti ont été révélés et poursuivis en justice. De nombreux responsables ont été tenus pénalement responsables lorsque leur organe était impliqué dans une affaire de corruption.
Le secrétaire général du Parti Nguyen Phu Trong préside la réunion du Comité central de pilotage de la prévention et de la lutte contre la corruption et les pratiques malsaines, le 10 mai. Photo: VNA"La sévérité des affaires détectées depuis le début de l’année est très importante. Par conséquent, les sanctions contre les acteurs corrompus ont été renforcées. Il est important de noter que la lutte contre ce fléau social ne connaît aucune zone interdite ni exclusion. Les comités provinciaux anticorruption se sont activement engagés dans cette lutte", a souligné le secrétaire général Nguyen Phu Trong.
Afin de poursuivre efficacement cette lutte, Nguyen Phu Trong a appelé à une amélioration de la législation relative à la corruption et à une modification de la loi si nécessaire. Il a demandé aux organes judiciaires d'accélérer l'inspection et le traitement des affaires.
Selon lui, il est essentiel d'identifier la responsabilité des collectifs et des particuliers concernés, en accordant une priorité à la responsabilité des dirigeants. Il est également impératif de durcir les sanctions à l'encontre des contrevenants à la loi et des acteurs de groupes d'intérêts ayant causé des dommages importants, a-t-il affirmé.
"Il est important de continuer cette lutte avec rigueur et détermination. Il est également crucial de renforcer les dispositifs de prévention, de communication et de supervision de cette lutte pour dissuader toute tentative de division ou de décrédibilisation des autorités vietnamiennes", a-t-il souligné.
Nguyen Phu Trong a déclaré que la corruption était un défi à la fois traditionnel et universel, en soulignant ses dangers et la nécessité de la combattre. L'efficacité de la lutte contre la corruption et les pratiques malsaines menées par les autorités vietnamiennes a permis de renforcer la confiance des citoyens envers le Parti et le gouvernement, tout en augmentant le prestige du Vietnam sur la scène internationale. - Kim Thap/VNA
