
Depuis 1994, le Vietnam a mis l’accentsur les secteurs pharmaceutique, des biens de consommation à rotation rapide(FMCG) et de l’automobile, a-t-il indiqué, constatant que le pays a progressivementamélioré son classement dans la région en termes d’attraction des investissementsdes marchés tels que le Japon, la République de Corée, la Chine ou lesEtats-Unis.
Le Vietnam cherche à s’éloigner del’industrie lourde et à devenir plus sélectif dans les secteurs qu’il promeutpour les investissements étrangers. S’appuyant sur son statut de hub defabrication pour les marques mondiales, le pays s’oriente vers la technologie,englobant des industries plus techniques.
Le gouvernement vietnamien a fait un effort concerté pourattirer les investissements grâce à une série de mesures incitatives. LeVietnam est déjà bien connecté à l’échelle internationale - au sein de l’ASEAN,il se classe derrière l’Indonésie et Singapour en termes de relationscommerciales internationales.
L’un des développements récents les plus prometteurs aété son partenariat stratégique avec la République de Corée, qui a déjàrapporté près de 18 milliards de dollars d’investissements de la seule part deSamsung.
Le Japon est un partenaire commercial de longue date duVietnam et, au cours de la dernière décennie, les entreprises japonaises ontmassivement délocalisé leur production dans le pays.
Mais l’intérêt vient aussi de plus loin. L’UE est unpartenaire majeur pour le Vietnam - le troisième marché d’exportation du payset son cinquième partenaire pour les importations.
Les entreprises internationales, incitées par laréglementation gouvernementale et les engagements environnementaux, sociaux etde gouvernance (ESG) à l’échelle de l’industrie, appliquent de plus en plus lesnormes de durabilité au-delà des frontières via leurs chaînesd’approvisionnement.
Dans l’effet d’entraînement qui s’ensuit, le Vietnamélève ses propres normes ESG en conséquence pour maintenir ses précieusesrelations commerciales. Il investit dans le secteur des énergies renouvelablesen se dirigeant vers son propre ensemble d’objectifs nets zéro.
Selon l’article, l’intérêt international pour lefinancement de la transition énergétique de l’Asie du Sud-Est est bien là.Inévitablement, de grandes quantités d’énergies renouvelables seront ajoutéesau réseau à mesure que la demande d’électricité de la région augmentera.
Le défi – pour le Vietnam mais aussi pour les autres pays de l’ASEAN – estde moderniser et d’optimiser les infrastructures existantes, a-t-il estimé,ajoutant que l’amélioration des infrastructures de la région sera uneentreprise coûteuse et qui prendra du temps.
Les institutions financières internationales auront un rôle crucial à jouerpour faciliter la transition, non seulement par le financement, mais aussi entirant parti de leurs réseaux mondiaux et de leur vaste expertise technique,a-t-il conclu. – VNA