Hanoi (VNA) – Le site britannique internationalbanker.com a estimé dans un article publié le 15 mars que le Vietnam cherche à attirer des investissements étrangers pour construire un avenir durable.
La cérémonie de mise en chantier du projet de 1,3 milliard de dollars du groupe LEGO à Binh Duong. Photo : VNA
Depuis 1994, le Vietnam a mis l’accent sur les secteurs pharmaceutique, des biens de consommation à rotation rapide (FMCG) et de l’automobile, a-t-il indiqué, constatant que le pays a progressivement amélioré son classement dans la région en termes d’attraction des investissements des marchés tels que le Japon, la République de Corée, la Chine ou les Etats-Unis.
Le Vietnam cherche à s’éloigner de l’industrie lourde et à devenir plus sélectif dans les secteurs qu’il promeut pour les investissements étrangers. S’appuyant sur son statut de hub de fabrication pour les marques mondiales, le pays s’oriente vers la technologie, englobant des industries plus techniques.
Le gouvernement vietnamien a fait un effort concerté pour attirer les investissements grâce à une série de mesures incitatives. Le Vietnam est déjà bien connecté à l’échelle internationale - au sein de l’ASEAN, il se classe derrière l’Indonésie et Singapour en termes de relations commerciales internationales.
L’un des développements récents les plus prometteurs a été son partenariat stratégique avec la République de Corée, qui a déjà rapporté près de 18 milliards de dollars d’investissements de la seule part de Samsung.
Le Japon est un partenaire commercial de longue date du Vietnam et, au cours de la dernière décennie, les entreprises japonaises ont massivement délocalisé leur production dans le pays.
Mais l’intérêt vient aussi de plus loin. L’UE est un partenaire majeur pour le Vietnam - le troisième marché d’exportation du pays et son cinquième partenaire pour les importations.
Les entreprises internationales, incitées par la réglementation gouvernementale et les engagements environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) à l’échelle de l’industrie, appliquent de plus en plus les normes de durabilité au-delà des frontières via leurs chaînes d’approvisionnement.
Dans l’effet d’entraînement qui s’ensuit, le Vietnam élève ses propres normes ESG en conséquence pour maintenir ses précieuses relations commerciales. Il investit dans le secteur des énergies renouvelables en se dirigeant vers son propre ensemble d’objectifs nets zéro.
Selon l’article, l’intérêt international pour le financement de la transition énergétique de l’Asie du Sud-Est est bien là. Inévitablement, de grandes quantités d’énergies renouvelables seront ajoutées au réseau à mesure que la demande d’électricité de la région augmentera.
Le défi – pour le Vietnam mais aussi pour les autres pays de l’ASEAN – est de moderniser et d’optimiser les infrastructures existantes, a-t-il estimé, ajoutant que l’amélioration des infrastructures de la région sera une entreprise coûteuse et qui prendra du temps.
Les institutions financières internationales auront un rôle crucial à jouer pour faciliter la transition, non seulement par le financement, mais aussi en tirant parti de leurs réseaux mondiaux et de leur vaste expertise technique, a-t-il conclu. – VNA