L’exposition de tapispersans, un des éléments de la culture iranienne, ouvre ses portes pourla deuxième fois en cinq ans, du 21 au 23 novembre à Hanoi, où sontprésentées 200 œuvres.
Pourl’occasion, les artisans tapissiers , notamment Bagher Seirafian etAmir Erami (élus ouvriers d’excellence lors de la dernière fêtenationale du tapis persan, qui a eu lieu en octobre dernier en Iran)partagent avec le public vietnamien leurs savoir-faire du tissage destapis.
L’art du tissage de tapis persans a 2.500ans. De diverses formes, ces objets aux décors abondants demandentbeaucoup de techniques et de créativité. Selon les artisans, leur forme,leurs motifs et leurs couleurs témoignent de la qualité d’un tapispersan.
On peut citer quelques modèles : Tekrari(avec des motifs répétés), Moharramat (avec des trais parallèles le longdu tapis ou obliques), Goldani (avec des motifs en forme de vase),Derakhti (avec des motifs d’arbre).
«Aujourd’hui,la culture est l'un des domaines majeurs dans les relations decoopération entre les pays. Dans la plupart des pays du monde, lespolitiques de relations extérieures recherchent des solutions pourrenforcer les échanges culturels avec d’autres pays», affirme HosseinAlvandi Behineh, ambassadeur d’Iran au Vietnam.
Lediplomate iranien remarque que le tapis persan tient une placeimportante dans la culture de son pays. «Les experts artistiques dans lemonde comparent notre tapis à un beau jardin, avec des animaux et desplantes. Tout le monde peut en avoir un dans sa maison», souligne-t-il. –VNA