Selon ledirecteur du Comité de gestion du patrimoine culturel mondial de My Son, PhanHo, pendant les premiers mois de cette année, My Son a accueilli chaque jour de1.300 à 1.500 visiteurs en moyenne, la plupart en provenance de République deCorée, du Japon, des Etats-Unis, d’Europe, de Malaisie, d’Indonésie, d’Inde etde Chine.
Le sanctuaire de My Son s’est développé du 4e au 13e siècle de notre ère. Sesédifices s’élèvent dans la région montagneuse du district de Duy Xuyen de laprovince de Quang Nam.
Les monuments dusanctuaire de My Son sont les constructions les plus importantes de lacivilisation de My Son. Les tours-sanctuaires présentent une variété de dessinsarchitecturaux symbolisant la grandeur et la pureté du Mont Méru, la montagnesacrée mythique, berceau des dieux hindous au centre de l’univers, à présentreproduite symboliquement sur terre dans la patrie montagneuse du peuple cham. Lestemples sont construits en brique cuit et en piliers de pierre décorés debas-reliefs en grès représentant des scènes de la mythologie hindoue. Leurcaractère sophistiqué en matière de technologie témoigne des compétences chamsen génie, alors que l’iconographie et le symbolisme élaborés des tours-sanctuairesjettent de la lumière sur le contenu et l’évolution de la pensée religieuse etpolitique cham.
Le sanctuaire deMy Son est un ensemble architectural remarquable qui s’est développé sur dixsiècles. Il évoque de manière lumineusela vie spirituelle et politique d’une étape importante de l’histoire de l’Asiedu Sud-Est.
Le sanctuaire deMy Son a été inscrit en 1999 sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.-VNA