Le president de la VNR: le secteur ferroviaire pourrait mettre quatre ans a se redresser hinh anh 1Le secteur ferroviaire est touché gravement par le COVID-19. Photo: Vietnam+

Le secteur ferroviaire a subi le double coup de la pandémie de COVID-19 et des réparations du chemin de fer Hanoï-Ho Chi Minh-Ville.

Devant l'impact de la pandémie, la compagnie générale des chemins de fer du Vietnam (VNR) s'est efforcée de sélectionner des passagers et des services adaptés, d'augmenter le transport de marchandises, etc dans le but de maintenir ses revenus.

Cependant, la crise sanitaire compliquée a obligé le secteur à ajuster ses scénarios à plusieurs reprises. Il est certain que le secteur souffrira à la fois de la pandémie et de la réparation de la ligne ferroviaire reliant Hanoï à Ho Chi Minh-Ville.

Offrir de nouveaux services pour compenser les pertes


Comme le secteur ferroviaire ne pouvait pas rivaliser avec le secteur de l'aviation, le président de la VNR Vu Anh Minh a déclaré que la concurrence entre les modes de transport était devenue plus féroce, en particulier lorsque le secteur de l'aviation augmentait ses promotions et sa fréquence de vols. Dans le même temps, l'infrastructure ferroviaire s'est dégradée, entraînant une nouvelle baisse du nombre de passagers.

Comparé à d'autres types de moyens de transport, VNR a toujours le dessus sur les itinéraires courts et moyens qui ont peu de vols tels que Hanoi-Quang Binh, Hanoi-Lao Cai et Ho Chi Minh-Ville-Nha Trang. Le secteur a choisi des horaires de départ, des trains et des services adaptés à la demande des passagers.

Ainsi, le secteur a mis en location des trains, offre des réductions sur les billets allant jusqu'à 50% et organise des événements à bord. Avec cette décision, il peut identifier les revenus futurs lors de la signature des contrats de location, sans se soucier des sièges vides.

Les nouveaux services devraient attirer les passagers, a-t-il ajouté.

La VNR prévoit également de réduire le nombre de longs trajets pour les passagers  en raison de l'inefficacité et de se concentrer sur le  fret longue distance transportant de grandes quantités de matériaux tels que  ciment, essence et pétrole, minerai de fer et  charbon ainsi que le fret vers la Chine, tout en recherchant de nouveaux clients.

Alors que la pandémie de COVID-19 est actuellement maîtrisée, le secteur ferroviaire est confronté à un autre problème avec le projet d'un coût de 7.000 milliards de dongs (301,88 millions de dollars) pour réparer la ligne Hanoï-Ho Chi Minh-Ville.

Selon les estimations de la VNR, la mise en œuvre du projet réduira sa capacité de 30% par rapport à la normale.

La société s'associera avec le maître d'ouvrage pour mener à bien le projet de la manière la plus rapide, car l'infrastructure est au cœur de ses activités commerciales. Dans un premier temps, le projet devrait s'achever fin juin 2021. Cependant, la date limite sera sûrement dépassée.

Des mille milliards de dongs de revenus seront perdus si le projet dure  six mois supplémentaires, et 2.000 milliards de dongs pendant un an, a noté le président de la VNR.

Vu Anh Minh a ajouté qu'il était nécessaire de fixer la date de fin du projet car son achèvement contribuera à augmenter la capacité d'environ 30% et à réduire le temps d'attente.

D'autre part, l'amélioration de la qualité des infrastructures facilitera l'expérience de voyage pour les passagers.

La lente relance des entreprises sera directement liée à la collecte du budget de l'État. Ainsi, les politiques de soutien et les subventions post-pandémique sont nécessaires, a suggéré Vu Anh Minh.

La VNR a proposé au gouvernement de réduire les frais d'utilisation des infrastructures de transport et d'exempter le paiement de 20% des revenus de location des infrastructures ferroviaires en 2020.

Il a également demandé une prolongation de trois ans pour le remplacement des anciens moteurs et wagons. -Vietnamplus