Le Myanmar a annoncé mardi escorter un bateau transportant 727 migrants vers la frontière du Bangladesh où les autorités procédéront à la vérification de leur identité, quatre jours après avoir intercepté le bateau en mer d’Andaman.
"La marine birmane les accompagnera vers les eaux bangladaises", a indiqué à Reuters au téléphone le ministre birman de l’Information Ye Htut, ajoutant que les migrants ont été fournis de la nourriture et de l’eau. "Sur la base de leur souhait, nous allons coopérer avec eux pour les renvoyer au Bangladesh".
Les garde-côtes du Bangladesh ont confirmé avoir été notifiés par leurs homologues birmans du transfert du groupe de 700 migrants vers Maungdaw, ville birmane à la frontière du Bangladesh. "Le bateau sera escorté par des vaisseaux de la marine birmane", a déclaré à l’AFP le porte-parole des garde-côtes, Abu Russell Siddiki.
La crise des migrants en Asie du Sud-Est a attiré l’attention internationale depuis quelques semaines que des milliers d’entre eux ont été bloqués sur des bateaux de passeurs dans la baie du Bengale et au large des côtes de l’Asie du Sud-Est.
Mardi, l’Indonésie a fait savoir avoir secouru 65 migrants du Bangladesh, du Myanmar et du Sri Lanka qui tentaient de gagner la Nouvelle-Zélande quand leur bateau s’est échoué sur un récif après avoir été intercepté et refoulé par la marine autralienne.
Ces dernières semaines, plus de 3.500 migrants affamés sont arrivés en Thaïlande, en Malaisie et en Indonésie. D’autres seraient encore pris au piège dans des bateaux en détresse en pleine mer, probablement abandonnés par leurs équipages.
La Thaïlande a annoncé avoir donné l’autorisation aux États-Unis d’entrer dans son espace aérien pour effectuer des vols de surveillance, à la recherche de bateaux en détresse. Elle a aussi promis de coopérer avec ses voisins de la région, après la découverte de nombreux cadavres de migrants morts dans des camps de transit, à sa frontière avec la Malaisie.
La police thaïlandaise a lancé mardi des accusations inédites contre un haut gradé de l’armée recherché pour son rôle présumé dans le juteux trafic de migrants transitant par la Thaïlande, jusqu’à une opération mains propres de Bangkok.
Le lieutenant-général Manas Kongpan, 58 ans, fait l’objet d’un avis de recherche, comme une trentaine de personnes, dans le cadre de la grande opération visant à démanteler les réseaux de trafiquants depuis début mai en Thaïlande.
"J’ai confiance dans le fait qu’il ne prendra pas la fuite", a déclaré le chef de la police nationale, Somyot Poompanmoung, lors d’une grande conférence de presse à Bangkok, à laquelle étaient conviés de nombreux ambassadeurs.
Les 17 pay participant à une réunion sur la crise des migrants en Asie du Sud-Est, la semaine dernière à Bangkok, ont réussi à se mettre d’accord sur la nécessité de "s’attaquer aux racines et à améliorer la vie des communautés à risque", avec des "créations d’emplois" et des "aides au développement" dans leurs "zones à risque".
Le ministre bangladais des Affaires étrangères Md. Shahidul Haque a appelé aux efforts régionaux et internationaux pour régler le fléau de trafic d’êtres humains, estimant que ni son pays ni un n’importe quel autre ne peut résoudre seul cette question.
Il a également fait savoir que le gouvernement bangladais prévoit de rapatrier les migrants bangladais secourus en mer dans un délai d’un mois après vérification de leur nationalité. – VNA
"La marine birmane les accompagnera vers les eaux bangladaises", a indiqué à Reuters au téléphone le ministre birman de l’Information Ye Htut, ajoutant que les migrants ont été fournis de la nourriture et de l’eau. "Sur la base de leur souhait, nous allons coopérer avec eux pour les renvoyer au Bangladesh".
Les garde-côtes du Bangladesh ont confirmé avoir été notifiés par leurs homologues birmans du transfert du groupe de 700 migrants vers Maungdaw, ville birmane à la frontière du Bangladesh. "Le bateau sera escorté par des vaisseaux de la marine birmane", a déclaré à l’AFP le porte-parole des garde-côtes, Abu Russell Siddiki.
La crise des migrants en Asie du Sud-Est a attiré l’attention internationale depuis quelques semaines que des milliers d’entre eux ont été bloqués sur des bateaux de passeurs dans la baie du Bengale et au large des côtes de l’Asie du Sud-Est.
Mardi, l’Indonésie a fait savoir avoir secouru 65 migrants du Bangladesh, du Myanmar et du Sri Lanka qui tentaient de gagner la Nouvelle-Zélande quand leur bateau s’est échoué sur un récif après avoir été intercepté et refoulé par la marine autralienne.
Ces dernières semaines, plus de 3.500 migrants affamés sont arrivés en Thaïlande, en Malaisie et en Indonésie. D’autres seraient encore pris au piège dans des bateaux en détresse en pleine mer, probablement abandonnés par leurs équipages.
La Thaïlande a annoncé avoir donné l’autorisation aux États-Unis d’entrer dans son espace aérien pour effectuer des vols de surveillance, à la recherche de bateaux en détresse. Elle a aussi promis de coopérer avec ses voisins de la région, après la découverte de nombreux cadavres de migrants morts dans des camps de transit, à sa frontière avec la Malaisie.
La police thaïlandaise a lancé mardi des accusations inédites contre un haut gradé de l’armée recherché pour son rôle présumé dans le juteux trafic de migrants transitant par la Thaïlande, jusqu’à une opération mains propres de Bangkok.
Le lieutenant-général Manas Kongpan, 58 ans, fait l’objet d’un avis de recherche, comme une trentaine de personnes, dans le cadre de la grande opération visant à démanteler les réseaux de trafiquants depuis début mai en Thaïlande.
"J’ai confiance dans le fait qu’il ne prendra pas la fuite", a déclaré le chef de la police nationale, Somyot Poompanmoung, lors d’une grande conférence de presse à Bangkok, à laquelle étaient conviés de nombreux ambassadeurs.
Les 17 pay participant à une réunion sur la crise des migrants en Asie du Sud-Est, la semaine dernière à Bangkok, ont réussi à se mettre d’accord sur la nécessité de "s’attaquer aux racines et à améliorer la vie des communautés à risque", avec des "créations d’emplois" et des "aides au développement" dans leurs "zones à risque".
Le ministre bangladais des Affaires étrangères Md. Shahidul Haque a appelé aux efforts régionaux et internationaux pour régler le fléau de trafic d’êtres humains, estimant que ni son pays ni un n’importe quel autre ne peut résoudre seul cette question.
Il a également fait savoir que le gouvernement bangladais prévoit de rapatrier les migrants bangladais secourus en mer dans un délai d’un mois après vérification de leur nationalité. – VNA