À environ 80km de Hanoi sur la Nationale 21A se trouve un marché porcin particulièrement animé. Les commerçants de nombreuses villes et provinces du Nord au Sud s’y réunissent, animant une zone rurale d’ordinaire paisible.
Situé sur le chemin 975 du hameau An Nôi, commune éponyme du district de Binh Luc dans la province de Hà Nam (Nord), la «rue porcine» - ou marché de porcs - a vu le jour il y a une douzaine d'années. «Ce marché est ouvert de 13h00 au soir. Chaque jour, au moins 300 marchands de toutes les régions, la plupart de Hanoi, Yên Bai, Nam Dinh, Nghê An et Hà Tinh, arrivent avec leurs camions. Lors des jours de pointe, il y en a plus de 1.000», informe le chef du hameau An Nôi, Cù Van Thuc.
Ce marché est né des besoins de consommation de viande de porc qui croissent de plus en plus depuis ces dernières années. Les professionnels d'An Nôi se sont alors regroupés dans une association de marchands de porc. Tout le hameau An Nôi - c’est-à-dire des centaines de foyers - exercent ce métier, mais peu de gens imaginent qu'ils n'élèvent pas du tout de porcs. Ils se fournissent chez des éleveurs de localités voisines ou d’autres provinces.
Vers midi au marché d’An Nôi, il y a déjà des centaines de marchands de provinces du Centre comme Hà Tinh ou Quang Binh. Selon Trân Hông Viêt, de Hà Tinh, "chaque semaine, j'achète environ 300 porcs au marché d’An Nôi pour les revendre aux grossistes dans ma province".
D'après le chef du hameau d’An Nôi, Cù Van Thuc, chaque jour, le marché voit au minimum la vente de 5.000 porcs de toutes sortes. Pour répondre à cette demande, les marchands et commerçants de ce hameau doivent chercher des bêtes partout, dans toutes les régions, ou passer des commandes auprès des éleveurs du Nord.
De 13h00 au crépuscule, la route 975 est souvent paralysée en raison des va-et-vient des camions. Les cris des marchandeurs, ceux des porcs, les rires et autres bruits typiques d'un marché se mêlent, créant une ambiance particulière que l’on ne voit nulle part ailleurs.
Le futur du marché
Le district de Binh Luc de province de Hà Nam est situé dans une région pauvre soumise fréquemment aux inondations avec les pluies. Lors des mauvaises années, les riziculteurs subissent de grandes pertes. C’est pourquoi plusieurs jeunes de la commune d’An Nôi sont devenues marchands de porcs. Ce métier s’est répandu très rapidement, gagnant les gens de la commune voisine de Ngoc Lu.
Ce commerce, connaissant un grand essor, a entraîné l’apparition de la «rue porcine», et donne une nouvelle physionomie à cette région grâce aux revenus qu’il dégage. Bien des gens d’ici ont une voiture, une maison moderne de plusieurs étages. «Grâce à ce marché de porcs, la vie des gens s'améliore constamment et l’emploi se développe. Chaque mois, les commerçants gagnent au moins 10 millions de dôngs», explique Trân Xuân Vuong, président du Comité populaire de la commune.
Ce qui plaît le plus au président du Comité populaire de la commune d’An Nôi, c'est qu'en ce lieu, il n'y a pas de drogués ou de vices sociaux comme l’alcoolisme car le métier de marchand de porcs donne de l’emploi aux gens. «Cette rue porcine sera aménagée pour devenir le plus grand site marchand du Nord», affirme-t-il. Car, pour l'heure, ce marché situé le long de la route 975 cause des problèmes de trafic. Dans le futur, le marché sera aménagé sur plus de 5.000m² sur la rive droite de la rivière Bùi, grâce à un investissement de près de dix milliards de dôngs. – VNA
Situé sur le chemin 975 du hameau An Nôi, commune éponyme du district de Binh Luc dans la province de Hà Nam (Nord), la «rue porcine» - ou marché de porcs - a vu le jour il y a une douzaine d'années. «Ce marché est ouvert de 13h00 au soir. Chaque jour, au moins 300 marchands de toutes les régions, la plupart de Hanoi, Yên Bai, Nam Dinh, Nghê An et Hà Tinh, arrivent avec leurs camions. Lors des jours de pointe, il y en a plus de 1.000», informe le chef du hameau An Nôi, Cù Van Thuc.
Ce marché est né des besoins de consommation de viande de porc qui croissent de plus en plus depuis ces dernières années. Les professionnels d'An Nôi se sont alors regroupés dans une association de marchands de porc. Tout le hameau An Nôi - c’est-à-dire des centaines de foyers - exercent ce métier, mais peu de gens imaginent qu'ils n'élèvent pas du tout de porcs. Ils se fournissent chez des éleveurs de localités voisines ou d’autres provinces.
Vers midi au marché d’An Nôi, il y a déjà des centaines de marchands de provinces du Centre comme Hà Tinh ou Quang Binh. Selon Trân Hông Viêt, de Hà Tinh, "chaque semaine, j'achète environ 300 porcs au marché d’An Nôi pour les revendre aux grossistes dans ma province".
D'après le chef du hameau d’An Nôi, Cù Van Thuc, chaque jour, le marché voit au minimum la vente de 5.000 porcs de toutes sortes. Pour répondre à cette demande, les marchands et commerçants de ce hameau doivent chercher des bêtes partout, dans toutes les régions, ou passer des commandes auprès des éleveurs du Nord.
De 13h00 au crépuscule, la route 975 est souvent paralysée en raison des va-et-vient des camions. Les cris des marchandeurs, ceux des porcs, les rires et autres bruits typiques d'un marché se mêlent, créant une ambiance particulière que l’on ne voit nulle part ailleurs.
Le futur du marché
Le district de Binh Luc de province de Hà Nam est situé dans une région pauvre soumise fréquemment aux inondations avec les pluies. Lors des mauvaises années, les riziculteurs subissent de grandes pertes. C’est pourquoi plusieurs jeunes de la commune d’An Nôi sont devenues marchands de porcs. Ce métier s’est répandu très rapidement, gagnant les gens de la commune voisine de Ngoc Lu.
Ce commerce, connaissant un grand essor, a entraîné l’apparition de la «rue porcine», et donne une nouvelle physionomie à cette région grâce aux revenus qu’il dégage. Bien des gens d’ici ont une voiture, une maison moderne de plusieurs étages. «Grâce à ce marché de porcs, la vie des gens s'améliore constamment et l’emploi se développe. Chaque mois, les commerçants gagnent au moins 10 millions de dôngs», explique Trân Xuân Vuong, président du Comité populaire de la commune.
Ce qui plaît le plus au président du Comité populaire de la commune d’An Nôi, c'est qu'en ce lieu, il n'y a pas de drogués ou de vices sociaux comme l’alcoolisme car le métier de marchand de porcs donne de l’emploi aux gens. «Cette rue porcine sera aménagée pour devenir le plus grand site marchand du Nord», affirme-t-il. Car, pour l'heure, ce marché situé le long de la route 975 cause des problèmes de trafic. Dans le futur, le marché sera aménagé sur plus de 5.000m² sur la rive droite de la rivière Bùi, grâce à un investissement de près de dix milliards de dôngs. – VNA