Hanoi (VNA) – Des officiels de haut rang de la diplomatie japonaise, australienne et indienne sont unanimes sur l’importance du maintien de la loi en Mer Orientale. Ils ont récemment exprimé leur "profonde préoccupation" devant les tensions en cours dans cette région en suite d'actions de plus en plus claires de la Chine dans cette zone.
S’adressant aux journalistes après des entretiens à Tokyo avec le secrétaire du Département des Affaires étrangères et du Commerce du gouvernement australien, Peter Varghese, et le secrétaire indien des Relations extérieures, Subrahmanyam Jaishankar, le vice-ministre japonais des Affaires étrangères Akitaka Saiki a souligné qu'ils partageaient une profonde inquiétude à propos des actes visant unilatéralement à changer le statu quo en Mer Orientale, ce qui conduira à l'instabilité de la région.
Le diplomate japonais a également indiqué qu'ils avaient les mêmes points de vue sur la nécessité d'établir une nouvelle règle dans la région pour assurer l'application de la loi et la liberté de navigation maritime, ce qui implique les négociations en cours entre la Chine et l'ASEAN pour élaborer le Code de conduite en Mer Orientale (COC).
Lors d'une conférence de presse régulière du ministère vietnamien des Affaires étrangères, le porte-parole du ministère Le Hai Binh a déclaré que la souveraineté du Vietnam sur Hoang Sa et Truong Sa est indiscutable, soulignant que les actes de la Chine, en dépit des protestations et des préoccupations du Vietnam et de la communauté internationale, portent non seulement gravement atteinte à la souveraineté du Vietnam, mais aussi intensifient la militarisation en Mer Orientale, menaçant la paix et la stabilité dans la région comme la liberté et la sécurité maritime et aérienne dans cette zone maritime.
"Le Vietnam s'oppose fermement à tous actes portant atteinte à sa souveraineté et demande à la Chine d'être responsable et constructive dans ses propos comme dans ses actes pour maintenir la paix et la stabilité dans la région et dans le monde, sur la base du respect du droit international, notamment la Convention des Nations-Unies de 1982 sur le droit de la mer (UNCLOS) et la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC), a affirmé Le Hai Binh. - VNA