Le Premier ministre japonais Naoto Kan et lesecrétaire général de l'ASEAN Surin Pitsuwan, actuellement en visite detravail au Japon, ont convenu de resserrer davantage les relationsJapon-ASEAN lors de leur rencontre, mercredi à Tokyo.
Surin Pitsuwan a déclaré que ce pays a un rôle important pour ledéveloppement de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est,ajoutant qu'il souhaite une plus large coopération avec celui-ci.
Naoto Kan a affirmé que la croissance de la région de l'ASEAN estégalement significative pour la paix et la prospérité du Japon comme detoute la région Asie-Pacifique.
Le même jour, SurinPitsuwan s'est entretenu avec le ministre japonais des Affairesétrangères (AE), Seiji Maehara, lequel a vivement apprécié le rôlecentral de cette association régionale dans les institutions decoopération régionale, tels le sommet de l'Asie de l'Est, le Forumrégional de la sécurité (ARF) ou le Forum de la coopération économiqued'Asie-Pacifique (APEC)...
Seiji Maehara a indiqué queson gouvernement aidera les pays aséaniens dans l'amélioration de leursinfrastructures et l'élaboration de politiques, a-t-il indiqué,affirmant que le Japon soutiendra le développement de la sub-région duMékong afin de réduire les écarts de développement économique.
Il a aussi estimé que le sommet Japon-ASEAN prévu à la fin de ce mois àHanoi sera une opportunité de dynamiser les relations bilatérales.
Le Japon apprécie particulièrement le dialogue au sein de la communautédes entreprises Asean-Japon, avant d'appeler à un renforcement del'échange de savants, d'adolescents et de jeunes entre les deuxparties.
Le secrétaire général de l'ASEAN s'estégalement félicité des initiatives comme des engagements de ce paysenvers l'ASEAN et ses membres. - AVI

Vietnam–États-Unis : une coopération exemplaire dans le traitement des séquelles de la guerre
L’année 2025 marque le 30e anniversaire de la normalisation des relations bilatérales entre le Vietnam et les États-Unis (1995–2025), ainsi que le 50e anniversaire de la fin de la guerre du Vietnam (1975–2025). Il s’agit d’une occasion de faire le point sur le chemin parcouru et de renforcer davantage une coopération substantielle, dans laquelle le traitement des séquelles de la guerre constitue l’un des piliers essentiels.