Le football cherche une nouvelle génération de présidents de clubs

Depuis longtemps, foot et entreprises font équipe au Vietnam. Le règne des présidents-patrons va continuer, mais avec une nouvelle génération, moins intéressée par le profit que par le développement durabl
Hanoi (VNA) – Depuis longtemps, foot et entreprises font équipe au Vietnam. Le règne des présidents-patrons va continuer, mais avec une nouvelle génération, moins intéressée par le profit que par le développement durable et l’autonomie financière des clubs.
Le football cherche une nouvelle génération de présidents de clubs ảnh 1Les présidents des clubs de V-League ont de plus en plus un rôle discret. Photo: TN/CVN

Les célèbres présidents-patrons de clubs qui ont permis le développement du football professionnel au Vietnam sont en train de quitter la scène à cause de différents facteurs, surtout financiers. Les supporteurs attendent une nouvelle génération de présidents-chefs d’entreprise, moins intéressés par le profit que par la construction d’équipes de haut niveau, capables de jouer dans la cour des grands et d’assurer leur autonomie financière.

Les présidents-patrons ont marqué le football vietnamien de cette dernière décennie. Ils représentent une nouvelle tendance de faire du business dans ce sport. Le football national a connu sa première génération de présidents-patrons à succès avec Dô Quang Hiên (Club de Hanoï), Doàn Nguyên Duc (Hoàng Anh Gia Lai), Vo Quôc Thang (Dông Tâm Long An), Nguyên Van Hùng (Becamex Binh Duong)... Ils ont aussi posé le modèle "classique" des meilleures équipes du Championnat du Vietnam de football (V-League) depuis 2001, c’est-à-dire sponsorisées et financées par un groupe ou une entreprise privée.

Les recettes totales de la Compagnie par actions de football professionnel du Vietnam (VPF) sont actuellement d’environ 100 milliards de dôngs, soit moins de 15% du budget total des équipes au cours d’une saison. Au Vietnam, aucun club ne possède son propre stade, d’où l’impossibilité d’exploiter cet "immobilier en or" qui se trouve souvent dans des quartiers commerciaux bien cotés.

Environ 50% des équipes de la V-League ne peuvent pas placer de publicités sur les maillots de leur joueurs ni de panneaux d’affichage autour du stade. Et, l’exploitation de l’image commerciale du club reste encore faible, alors que les publicités personnelles des joueurs sont plus attachées à leur image au sein de la sélection nationale que dans le club.

Ces derniers temps, une série de présidents tels M. Long (Hoà Phát), M. Thuy (Saigon Xuân Thành), M. Truong (Ninh Binh) ou d’hommes d’affaires comme M. Ly (Thanh Hoa), M. Tho (Navibank Saigon) ont quitté leurs clubs de la V-League.

Vers une autonomie financière des équipes
Le football cherche une nouvelle génération de présidents de clubs ảnh 2Pour le développement durable du football vietnamien, il faut une nouvelle génération de présidents. Photo : VNA
 
Si auparavant une équipe de football était automatiquement associée au nom de son président, ce n’est plus le cas actuellement.

Dô Quang Hiên, surnommé "Bâu Hiên", a démissionné de toutes ses fonctions dans ses clubs de football qui, malgré tout, réalisent toujours de belles performances.

On peut dire que les patrons de clubs ont de plus en plus des rôles discrets. Ainsi, les supporteurs de l’équipe Becamex Binh Duong voient rarement le président Nguyên Van Hùng autour du terrain. Personne ne sait qui est le président du nouveau club de Hô Chi Minh-Ville. On voyait seulement son président par intérim Lê Công Vinh qui gérait toutes les affaires courantes: des relations publiques à la vente des billets en passant par l’installation des panneaux LED pour les publicités…

Ces prochaines années, il faut s’attendre à une autonomie financière des équipes de la V-League, grâce à la création d’entreprises sportives exploitant les propriétés des clubs comme droits de télévision, publicités, image commerciale…

Un exemple de succès: le club de Hanoï a signé l’an dernier un accord de parrainage d’un million de dollars avec le groupe thaïlandais SCG, sans parler de ses autres revenus publicitaires d’environ 10 milliards de dôngs (plus de 430.000 dollars) au cours de la dernière saison. Dans l’avenir, si le projet de reconstruction du stade de Hàng Dây se concrétise grâce à l’investissement du président Bâu Hiên, son club pourra alors jouir des propriétés qu’il possède, lui garantissant une relative autonomie financière.

Le club Khanh Hoà (Centre), quant à lui, même s’il n’a plus de président, joue bien, et ce même face aux poids lourds de la V-League comme Hoàng Anh Gia Lai, Hanoï…

Il faut désormais que les clubs puissent "se tenir debout seuls", au lieu de dépendre uniquement de la "générosité" du président-chef d’entreprise comme auparavant.

Pour l’épanouissement du football vietnamien, il faut donc une nouvelle génération de présidents, c'est-à-dire des chefs d’entreprise ou des hommes d’affaires qui peuvent gagner de l’argent avec le football certes, mais qui ne considèrent pas ce dernier comme un moyen de faire le plus de profits possibles. Il faudra aussi que ces dirigeants sachent se connecter avec d’autres clubs pour construire un réseau propice au développement durable du "sport roi". – CVN/VNA

Voir plus

Les participants au programme « Têt communautaire – Printemps au pays natal, printemps de l’année du Serpent 2025 ». à New York le 25 janvier (Photo : VNA)

Les Vietnamiens aux États-Unis et au Canada célèbrent le Têt traditionnel

Dans la soirée du 25 janvier (26e jour du 12e mois lunaire), à New York (États-Unis), la Mission permanente du Vietnam auprès des Nations Unies (ONU) et le Consulat général du Vietnam à New York ont organisé le programme « Têt communautaire – Printemps au pays natal, printemps de l’année du Serpent 2025 ».

Confectionner le banh chung et le banh tet. Photo : VNA

Les us et coutumes à l’occasion du Têt traditionnel

Pour les Vietnamiens, le Nouvel An lunaire est la plus grande et la plus attrayante de toutes les fêtes. De nombreuses coutumes et habitudes ont été transmises depuis longtemps pour devenir de vrais traits culturels nationaux.

Une touriste de Hanoï (droite) en costume traditionnel de l’ethnie Dao Rouge du district de Nguyen Binh emballe avec empressement des banh chung gù, une sorte de pain riz gluant de forme cylindrique. (Photo : Thanh Tung/VNA)

Un voyage gustatif au cœur des traditions Dao : les banh chung gù du Têt

À la fin du 12e mois lunaire, les Dao rouges du district de Nguyên Binh (province de Cao Bang) se rendent en forêt pour récolter des feuilles de dong ou bien se procurent ces dernières au marché. Ils moulent également du riz gluant afin de confectionner des banh chung. Pendant les festivités du Têt, les plats des Dao sont simples mais revêtent une grande importance symbolique. Le banh chung gù en est un exemple emblématique.

Hanoï organise le programme du « Têt vietnamien – Têt du quartier 2025 » de l'année du Serpent

Hanoï organise le programme du « Têt vietnamien – Têt du quartier 2025 » de l'année du Serpent

Le vieux quartier de Hanoï sera imprégné de couleurs culturelles traditionnelles dans le cadre du programme du « Têt vietnamien – Têt du quartier 2025 » de l'année du Serpent, organisé par le Conseil de gestion du lac Hoan Kiem et du vieux quartier de Hanoï (arrondissement de Hoan Kiem). Il s’agit d’une activité traditionnelle de l’arrondissement de Hoan Kiem à chaque retour du Tet et du printemps. Ce programme attire un grand nombre de touristes nationaux et internationaux.

Le projet se concentre sur le tournage et la diffusion de vidéos sur YouTube, documentant le voyage de la génération Z pour découvrir les valeurs traditionnelles. Photo : NDEL

Net Vietnam sensibilise les jeunes à promouvoir l’identité culturelle vietnamienne

Dans le cadre des efforts pour préserver et promouvoir les valeurs culturelles vietnamiennes, le projet « Net Vietnam » (Une touche du Vietnam) a été lancé par Bumblebee Agency. Ce programme vise à connecter les jeunes générations aux trésors culturels du Vietnam, à travers des créations empreintes d’authenticité et de tradition.

Les Ê dê construisent des maisons sur pilotis, des greniers et exposent des objets dans la zone de culte No du. Photo : CTV/CVN

Célébration de l’unité et de la prospérité : le rituel des Ê dê

La cérémonie No du (abondance) est l’un des rituels uniques des Ê dê, vivant dans les hauts plateaux du Vietnam. Cette célébration vise à invoquer des conditions climatiques favorables, des récoltes abondantes et une vie prospère et heureuse pour le village. Par ce rituel, la communauté exprime également son souhait d’unité et de solidarité entre les membres du village.

Des bouquets d'encens aux couleurs vives créent un effet visuel incroyable. Photo : VNP

Le village de l’encens Quang Phu Câu se pare de couleurs au seuil du Têt

À environ 35 km du centre de Hanoi, le village de fabrication d’encens Quang Phu Câu est depuis longtemps connu pour son métier traditionnel de fabrication de bâtonnets d’encens, une pratique vieille de plus de 100 ans. Aujourd’hui, c’est non seulement un village artisanal, mais aussi une destination touristique unique qui attire de nombreux visiteurs vietnamiens et internationaux.

La cuisine traditionnelle de Hanoi, grâce aux saveurs délicates et à la combinaison magique des ingrédients typiques, a conquis les convives de partout, même les plus exigeants. Photo: VNP

Goûter à la street food du nord au sud du Vietnam

La cuisine de rue vietnamienne est mondialement reconnue pour son prix abordable, son ambiance intime et conviviale, et surtout pour la fraîcheur, la sophistication, la diversité de ses ingrédients et la richesse de ses saveurs.