Singapour, 3 août (VNA) - L’Association des nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN) et la Chine se sont mis d’accord sur un projet de texte unique pour les négociations d’un code de conduite (COC) en Mer orientale, un pas important vers la réduction des divergences entre les parties.
S'exprimant jeudi 2 août lors de la réunion ministérielle ASEAN-Chine en marge de la 51è réunion des ministres des Affaires étrangères de l'ASEAN à Singapour, le ministre singapourien des Affaires étrangères, Vivian Balakrishnan, l’a qualifié d’un "jalon" dans le processus du COC depuis la réunion des hauts fonctionnaires ASEAN-Chine sur la mise en œuvre de la Déclaration sur la conduite des parties en Mer orientale (DOC), tenue en Chine en juin dernier.
Il a estimé que le texte serait le document de base pour les futures négociations du COC, ajoutant que les deux parties étaient également d'accord sur les principales modalités des futurs cycles de négociations.
Les négociations sur le COC ont été menées depuis plus d'une décennie avec un certain nombre de difficultés concernant les termes et le rythme des négociations. Cependant, des signes clairs montrent que l’ASEAN a un point de vue plus unanime sur la question de la Mer orientale au cours de ces dernières années.
En août 2017, les ministres des Affaires étrangères de l'ASEAN et de la Chine ont adopté un projet cadre pour les négociations du COC, une décision saluée comme un progrès dans le règlement des tensions en Mer orientale.
En mars dernier, une réunion du groupe de travail commun a eu lieu sur la mise en œuvre du DOC.
Le Premier ministre singapourien Lee Hsien Loong a déclaré en avril dernier que les négociations sur le COC ne seraient pas faciles, soulignant qu'il était important que les pays concernés engagent des pourparlers constructifs afin d'éviter l'escalade des tensions.
Le ministre Balakrishnan a déclaré que la Chine est l'un des partenaires de dialogue les plus importants de l'ASEAN et que les deux parties avaient achevé beaucoup de travaux au cours de ces trois dernières années. Selon lui, la coopération bilatérale repose sur des liens économiques solides.
Il a également souligné qu'une telle coopération solide et substantielle n'est possible qu'avec la confiance mutuelle et la résolution pacifique des différends et dans un esprit de bonne volonté. –VNA