Les autorités françaises étaient fières que personnen'avait pû s'échapper. Mais en 1943, Lo Van Gia, Le Thanh Nghi, To Hieu,Tran Huy Lieu, Nguyen Luong Bang et plusieurs autres ont réussi à "sefaire la malle".
En 1952, avant de quitter Son La, lescolonialistes français ont bombardé la prison. Le second bombardement aété effectué en 1965 par l'armée américaine. Dès la réunificationnationale en 1975, le musée de Son La a fait restaurer une partie del'ancienne prison afin de conserver ce site historique.
Au fil des années, cette prison est devenue un site touristique. Ellerenferme encore des centaines d'instruments de torture tels quemenottes, chaînes et épingles, ainsi que des objets des prisonniers etdes bas-reliefs décrivant leur calvaire. Dans la cour, le pêcher de ToHieu, du nom d'un patriote qui a dirigé les prisonniers ici et qui adisparu en 1944, à l'âge de 33 ans, est devenu un symbole du patriotismeet de l'héroïsme vietnamien. - VNA
L’UNESCO honore l’ensemble de monuments et de paysages de Yên Tu-Vinh Nghiêm-Con Son, Kiêp Bac
L’ensemble de monuments et de paysages de Yên Tu-Vinh Nghiêm-Con Son, Kiêp Bac regroupe 12 sites répartis entre montagnes boisées, plaines et régions fluviales. Centré autour de la chaîne de montagnes de Yên Tu, il fut le lieu de résidence de la dynastie des Trân aux XIIIe et XIVe siècles et le berceau du bouddhisme Truc Lâm, une tradition zen vietnamienne qui a joué un rôle clé dans la formation du royaume de Dai Viêt.