En 2010, le Département général des voies routières du Vietnam a fait d'importants efforts pour construire de grandes infrastructures avec l'achèvement de 14 projets et la mise en chantier de 17 autres. Pour 2011, il prévoit de lancer les travaux de 20 projets supplémentaires.

Ces dernières années, la gestion des investissements dans les voies de communication est une tâche centrale du ministère des Communications et des Transports et du Département général des voies routières du Vietnam. Le nombre de projets gérés par ce dernier augmente de plus en plus.

Jusqu'à la fin 2010, ce département était le maître d'oeuvre de 93 projets, soit six en sus de la planification fixée au début de 2010, dont 19 financés par les capitaux issus des émissions d'obligations gouvernementales, huit par le budget public, et sept par des aides publiques pour le développement (APD)...

Selon un représentant dudit département, l'année 2010 est considérée comme une réussite non seulement en termes de construction mais aussi de décaissement de capitaux avec 4.600 milliards de dôngs représentant 130% du plan annuel. Ces fonds ont permis ainsi de construire et rénover 596 km de voies, 81 ponts totalisant 5.250 m, et d'entretenir 302 km des routes relevant du projet WB4..., ainsi que de lancer les travaux de 14 projets sur les 17 prévus.

Estimant la mise en oeuvre de ces projets, le vice-ministre des Communications et des Transports, Ngô Thinh Duc, déclare que la qualité des ouvrages réalisés en 2010 s'est améliorée, même si, selon lui, des difficultés sont constatées dans la marche de plusieurs projets. Il a demandé aux comités de gestion des projets de renforcer leur supervision afin d'éviter une baisse de qualité des ouvrages.

Par ailleurs, le ministère des Communications et des Transports doit veiller à accorder suffisamment de capitaux aux projets de voies de communication tel celui de réfection du tronçon de Quang Binh-Kon Tum de la route Hô Chi Minh... De manière générale, on peut dire qu'en 2010 les capitaux consacrés à la construction de grandes infrastructures ont augmenté raisonnablement.

Ils demeurent cependant insuffisants devant le volume de travaux à réaliser. Compte tenu de la situation, le Département général des voies routières souhaite voir le ministère des Transports et des Communications attribuer davantage de capitaux aux projets urgents afin de s'assurer d'une réalisation dans les délais et conforme aux normes requises. -AVI