Alors que la pandémie s’est installée l’année dernière, les restrictions de voyage ont rapidement proliféré dans de nombreux pays. Selon une revue, jamais dans l’histoire enregistrée, les voyages dans le monde n’ont été freinés «d’une manière aussi extrême»: une réduction d’environ 65% au premier semestre 2020.
Plus d’un an plus tard, alors que les pays expérimentent des passeports vaccinaux, des bulles de voyage permettant aux citoyens de pays se trouvant dans la même situation sanitaire de se déplacer sans contrainte, et une nouvelle série de mesures, un labyrinthe de restrictions en constante évolution reste fermement en place.
Mais peu de pays sont allés aussi loin que le Vietnam, avec un produit intérieur brut par habitant de 2.700 dollars. L’an dernier, le pays a affiché une croissance économique de 2,91%, défiant les prévisions des économistes et détrônant la Chine pour devenir la plus performante d’Asie.
L’auteur a cité le chercheur Kelley Lee de l’Université Simon Fraser qui a déclaré que sous la direction du Parti communiste du Vietnam, le gouvernement vietnamien avait adopté une approche plus rapide et plus globale de la pandémie que d’autres pays.
Le Vietnam a une "approche très scientifique", a déclaré l’économiste américaine Sarah Bales qui vit et travaille au Vietnam depuis 1992.
En regardant la pandémie fait rage aux États-Unis et en Europe, Bales figure parmi de nombreux Occidentaux basés au Vietnam qui ont déclaré à Vox qu’ils pensaient que les coûts liés à la vie privée et à la liberté personnelle pendant la pandémie valaient les avantages d’une vie relativement libre. - VNA