Hanoi (VNA) - Ces derniers temps, les entreprises japonaises venant au Vietnam pour y rechercher des opportunités d’investissement dans le secteur de l’agriculture sont de plus en plus nombreuses.
Le docteur Nguyên Dô Anh Tuân, directeur de l’Institut des politiques et des stratégies de développement agricole et rural, a donné les causes principales de ce phénomène. Selon lui, ces dernières années, les Japonais n’ont cessé d’investir dans de nombreux secteurs de l’économie vietnamienne, dont l’agriculture. La majorité des capitaux japonais investis dans ce secteur vont dans le maraîchage, la floriculture et la fruiticulture.
En 2014, les gouvernements des deux pays ont organisé des dialogues de haut niveau sur la coopération bilatérale dans ce secteur, et en août 2015, ont abouti à un consensus sur l’établissement à court comme à long terme d’une chaîne de valeur agricole au Vietnam afin de favoriser les entreprises des deux pays à intensifier leurs investissements dans ce domaine.
De plus, conformément à sa nouvelle politique économique, le Premier ministre japonais Shinzo Abe a demandé de faire renaître l’agriculture japonaise, autrement dit, d’exporter sa production, au lieu de suivre une politique d’autarcie comme aujourd'hui. En réalité, le Japon a de moindres opportunités de développement de son agriculture en raison d’une limitation en terres cultivables, et des risques que représentent les catastrophes naturelles.
À noter que selon l’accord de partenariat transpacifique (TPP), les barrières douanières concernant les produits agricoles et aquatiques seront progressivement levées.
Nul doute que le Vietnam se positionne en tant qu’intermédiaire entre le Japon et l’ASEAN, un débouché d’autant plus prometteur que la Communauté économique de l’ASEAN naîtra le 31 décembre 2015. -CPV/VNA