La Thaïlande abaisse ses prévisions de croissance économique pour 2021

La Thaïlande a abaissé ses prévisions de croissance économique dans le contexte où ce pays fait face à sa plus grave vague épidémique avec un nombre de nouveaux cas et de décès en forte hausse.
La Thaïlande abaisse ses prévisions de croissance économique pour 2021 ảnh 1Un dépanneur à Bangkok reste très calme durant la pandémie. Photo : VNA

Hanoï (VNA) – La Thaïlande a abaissé ses prévisions de croissance économique pour 2021 dans le contexte où ce pays fait face à sa plus grave vague épidémique  avec un nombre de nouveaux cas et de décès en forte hausse.

Le Bureau du Conseil national de développement économique et social (NESDC) avait initialement prévu que l'économie de ce pays se redresserait au premier trimestre 2021, avec un taux de croissance de 1,5 à 2,5 %. Cependant, le NESDC a révisé le 16 août à la baisse ses prévisions, de 0,7 à 1,2%.

Le NESDC a fait ses dernières prévisions sur la base de l'évaluation de la situation épidémique, avec l'espoir qu'elle serait contrôlée après le troisième trimestre. Cependant, avec l’application continuelle des mesures de restriction, la croissance économique pourrait passer sous la barre de 0,7%.

La Thaïlande a dénombré  928.314 cas, dont 7.733 décès,  la plupart   enregistrés depuis avril 2021.

En Malaisie, l'agence de notation Fitch Solutions a abaissé ses prévisions de croissance du PIB en 2021 de 4,9 % à 0 %, dans le contexte où le nombre des nouvelles infections reste encore à un niveau élevé et le pays devrait poursuivre ses mesures de confinement pour le reste de l’année.

Selon Fitch Solutions, auparavant, la croissance du PIB de la Malaisie était prévue à 4,9% pour 2021, en se basant sur l'hypothèse que le  blocage de l'ensemble du pays n'aurait lieu qu'au premier semestre 2021, sans tenir compte du fait que la Malaisie poursuivrait son confinement au deuxième semestre.

Fitch Solutions a expliqué que la baisse des prévisions de croissance à 0% tenait compte de la baisse de la croissance   au deuxième trimestre, d'une consommation des ménages en berne, des effets négatifs de la 3e vague épidémique perturbant la reprise. -VNA

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