La médecine vietnamienne intéresse les praticiens français

Le 56e congrès de la Fédération nationale des internes, assistants, anciens internes des hôpitaux des régions sanitaires vient de se dérouler sur l’île de Cat Bà, Hai Phong (Nord).
La médecine vietnamienne intéresse les praticiens français ảnh 1Photo de famille des participants au 56e congrès de la FNIAAIHRS au Vietnam. Photo:Jean-Claude Beltrando/CVN

Le 56e congrès de la Fédération nationale des internes, assistants, anciens internes des hôpitaux des régions sanitaires vient de se dérouler sur l’île de Cat Bà, Hai Phong (Nord). Le thème portait sur le système de santé au Vietnam.

C’est la première fois que le Vietnam accueille un congrès de la Fédération nationale des internes, assistants, anciens internes des hôpitaux des régions sanitaires (FNIAAIHRS). L’initiative revient au docteur Jean-Claude Beltrando, président de l’Association humanitaire Amphore International.

«Le conseil d’administration de mon syndicat m’a demandé d’organiser un congrès au Vietnam, étant donné que chaque année, on organise des congrès en France et dans différents pays», a expliqué Jean-Claude Beltrando. Et de souligner qu’il travaille au Vietnam depuis 25 ans pour les missions humanitaires et a organisé quatre congrès franco-vietnamien d’Oto-Rhino-Laryngologie (ORL). «Je connais bien le Vietnam et les autorités locales», a-t-il insisté.

Le congrès réunit quelque 80 médecins français et vietnamiens. Parmi lesquels deux conférenciers vietnamiens ont présenté des interventions sur le système de santé au Vietnam, la formation médicale et la médecine traditionnelle du pays. Le congrès est une occasion de «comparer deux systèmes médicaux. Les médecins français peuvent ainsi mieux comprendre le système de santé vietnamien», a jugé Jean-Claude Beltrando.

«L’intervention du docteur vietnamien Nguyên Thi Tuyêt Minh de l'Institut militaire de médecine traditionnelle sur la médecine traditionnelle vietnamienne a beaucoup intéressé les médecins français car nous ne sommes pas encore bien habitués en France à cette médecine douce qui traite les symptômes plutôt que la maladie», a estimé Jean-Claude Beltrando. «Bien que nous ayons de plus en plus de praticiens spécialisés dans l’acupuncture, l’homéopathie, l’ostéopathie ou même la phytothérapie», a-t-il ajouté.

La FNIAAIHRS, une grande famille confraternelle et unie

«La FNIAAIHRS est une fédération qui regroupe les anciens internes des hôpitaux français non-universitaires. Auparavant, il y avait deux systèmes de formation des médecins en France, dans les Centres hospitaliers universitaires (CHU) et les hôpitaux non-universitaires. Aujourd’hui, cette distinction n’existe plus», a expliqué Jean-Claude Beltrando.

Il a souligné que les anciens internes des régions sanitaires françaises sont pour la plupart devenus chefs de services, assistants ou attachés des hôpitaux régionaux français à temps plein ou à temps partiel. Ils ont tous l'avantage d'avoir eu une formation pratique et théorique complète garantissant des compétences optimales pour les soins et les actes médicaux et chirurgicaux.

«Nous représentons une grande famille confraternelle et unie pour perpétuer la formation et la pratique médicale de qualité», a informé Jean-Claude Beltrando. Les membres de la fédération se réunissent chaque année depuis 56 ans pour entretenir leurs relations professionnelles et amicales et essayer de conserver une politique de soins proche des malades tout en utilisant les technologies les plus récentes. Le but est d’obtenir le meilleur diagnostic et la thérapeutique adaptée à chaque patient. Et Jean-Claude Beltrando de conclure : «Nous considérons que chaque malade est un cas particulier et doit recevoir les soins les plus personnalisés et les plus humanisés». – CVN/VNA

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