Hanoï (VNA) - Les fabricants de sacs auraient beaucoup à apprendre des Ede, ethnie minoritaire vivant dans les Hauts Plateaux du Centre du Vietnam. Depuis la nuit des temps, les femmes Ede restent fidèles à leur hotte, avec laquelle elles vont à la forêt ou au marché.
H’Bhieo Eban habite à Buôn Ma Thuôt. Trois fois par semaine, elle se lève tôt pour aller vendre au marché les légumes de son jardin. Une partie des légumes est mise dans un panier qu’elle attache derrière sa moto, l’autre est mise dans sa hotte qu’elle porte sur le dos. Pour elle, la hotte est bien plus pratique que n’importe quel sac.
«Les femmes Ede ont toujours porté des hottes. Autrefois, la hotte pouvait tout transporter, même du bois et de l’eau. Aujourd’hui, on s’en sert pour aller au marché. Portée sur le dos, la hotte nous libère les mains. S’il fallait porter des choses lourdes à la main, les bras se fatigueraient aisément», explique H’Bhieo Eban.
Arrivées au marché, les hottes remplies de fruits et légumes sont installées les unes à côté des autres. Sur les Hauts plateaux, toutes les communautés ethniques utilisent des hottes, mais celles des Ede ont ceci de particulier qu’elles disposent d’un pied plus élevé fait en bois léger. Et si ce sont les femmes qui portent les hottes, leur fabrication est une affaire d’hommes. Après l’avoir tressée avec des lamelles en bambou, le fabricant laisse sécher sa hotte plusieurs jours sur une étagère située au-dessus du foyer. La chaleur et la fumée la rendront plus solide et lui donneront une couleur puce brillante, affirme Y To qui ne compte plus le nombre de hottes qu’il a fabriquées.
«J’ai appris ces techniques quand j’étais tout petit, en imitant les grands. Pour ce qui est du pied de la hotte, on utilise du bois de flamboyant, de cèdre ou de fromager. Le bois est choisi en fonction de la taille de la hotte. Plus celle-ci est grande, plus le tronc d’arbre est grand», précise-t-il.
Ainsi, partout où elles vont, les femmes portent au dos ce que leur ont fait les hommes…-VOV/VNA
H’Bhieo Eban habite à Buôn Ma Thuôt. Trois fois par semaine, elle se lève tôt pour aller vendre au marché les légumes de son jardin. Une partie des légumes est mise dans un panier qu’elle attache derrière sa moto, l’autre est mise dans sa hotte qu’elle porte sur le dos. Pour elle, la hotte est bien plus pratique que n’importe quel sac.
«Les femmes Ede ont toujours porté des hottes. Autrefois, la hotte pouvait tout transporter, même du bois et de l’eau. Aujourd’hui, on s’en sert pour aller au marché. Portée sur le dos, la hotte nous libère les mains. S’il fallait porter des choses lourdes à la main, les bras se fatigueraient aisément», explique H’Bhieo Eban.
Arrivées au marché, les hottes remplies de fruits et légumes sont installées les unes à côté des autres. Sur les Hauts plateaux, toutes les communautés ethniques utilisent des hottes, mais celles des Ede ont ceci de particulier qu’elles disposent d’un pied plus élevé fait en bois léger. Et si ce sont les femmes qui portent les hottes, leur fabrication est une affaire d’hommes. Après l’avoir tressée avec des lamelles en bambou, le fabricant laisse sécher sa hotte plusieurs jours sur une étagère située au-dessus du foyer. La chaleur et la fumée la rendront plus solide et lui donneront une couleur puce brillante, affirme Y To qui ne compte plus le nombre de hottes qu’il a fabriquées.
«J’ai appris ces techniques quand j’étais tout petit, en imitant les grands. Pour ce qui est du pied de la hotte, on utilise du bois de flamboyant, de cèdre ou de fromager. Le bois est choisi en fonction de la taille de la hotte. Plus celle-ci est grande, plus le tronc d’arbre est grand», précise-t-il.
Ainsi, partout où elles vont, les femmes portent au dos ce que leur ont fait les hommes…-VOV/VNA