Dans un rapport envoyé au Premier ministre,il fait savoir que les entreprises sont plus optimistes sur la situationmacroéconomique actuelle, notant que le nombre d’entreprises interrogées ayantune évaluation positive et très positive de la situation macroéconomique aaugmenté de 2,7 fois par rapport à avril 2023.
Elles sont quasiment trois fois plusnombreuses à avoir une évaluation positive des des perpectives macroéconomiquesdans les 12 prochains mois, deux fois plus nombreuses à envisager une forteexpansion et 2,5 fois plus nombreuses à envisager une expansion modérée, indique-t-il.
D’autres indices et indicateurs sur les perspectives d’accès aux capitaux, lesperspectives de marché et l’efficacité du soutien des administrations localesont tous des taux et des scores d’évaluation plus élevés que l’enquête d’avril2023, ajoute le rapport.
Cependant, 82,4% des 2.734 entreprisessondées jugent négative et très négative la situation économique au cours dessix derniers mois de 2023 alors que 69,1% estivement négatives et très négatives les perspectiveséconomiques de 2024.
Elles sont 72,8% à envisager une réductionde la voilure, une mise en sommeil ou une suspension d’activité en 2024.

Les données d’enquête et les statistiquesmontrent que l’épuisement des entreprises est vrai, surtout après deux ans de Covid-19et deux ans d’instabilité macroéconomique mondiale. Les entreprises seront àbout de force si elles ne sont pas revigorées à temps, prévient le rapport.
Par conséquent, 2024 est le moment decontinuer à ménager plus que jamais la force des personnes et des entreprisesafin de nourrir la confiance et la capacité de reprise des entreprises ainsi quede l’économie dans son ensemble, recommande le Comité de recherche sur le développement du secteur économique privé.
Il estime qu’outre la direction énergiquedu gouvernement, les ministères, les secteurs et les administrations devraientredoubler d’efforts, notamment pour accompagner les entreprises dans larésolution des difficultés liées aux commandes, aux flux de trésorerie, àl’application des procédures administratives et de la législation, aux risquesde pénalisation des transactions économiques, et à l’accès aux capitaux. –VNA