Le professeur émérite Carl Thayer de l’Universitéde Nouvelle-Galles du Sud (UNSW) à l’Académie des forces de défenseaustraliennes a déclaré à l’Agence vietnamienne d’information (VNA) en marge dela conférence que le Vietnam avait adapté les conférences de plus en plus pourse concentrer sur les questions qui préoccupent la communauté internationale. Lesconférences aident les participants à en apprendre davantage et à approfondirdiverses problématiques liées à la Mer Orientale.
Pendant ce temps, le professeur RoberBeckman du Centre de droit international de l’Université nationale de Singapoura qualifié la conférence d’utile et d’intéressante, avec de nombreusesdiscussions importantes. Les délégués, en particulier ceux d’Europe et d’Asiedu Sud-Est, souhaitent tous mieux comprendre les difficultés et les défis liésaux différends en Mer Orientale.
En vue d’"illuminer le gris, d’éclairerle vert", il a déclaré qu’il serait utile de continuer à discuter de lazone grise et de faire analyser non seulement ce qui se passe en Asie duSud-Est, mais aussi ce qui se passe dans d’autres régions d’Asie.
Plus tôt, dans son discours d’ouverture dela conférence, le vice-ministre des Affaires étrangères Dô Hung Viêt a déclaréque la série de conférences sur la Mer Orientale avait fourni un environnementouvert, franc et amical permettant aux experts régionaux et internationaux dese réunir pour faire progresser la compréhension mutuelle et réduire lesdivergences.
Le responsable a déclaré qu’il espérait qu’aucours des 15 prochaines années, le dialogue évoluera vers un forum clé sur lasécurité maritime à l’échelle régionale, un forum de nature ouverte, inclusiveet innovante, un point de rencontre et un centre d’intérêts s’étendant de l’ "Indo"vers le "Pacifique " et au-delà.
La Conférence internationale sur la MerOrientale a contribué à promouvoir la transparence, à construire un réseau d’expertset à créer une plateforme pour discuter des questions régionales.
Seule la coopération maritime peut aiderles pays à faire passer la Mer Orientale du gris au vert vers la paix et ledéveloppement durable, a-t-il déclaré, ajoutant qu’il est nécessaire derespecter strictement le droit international, notamment la Convention desNations Unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM 1982). – VNA