
Hanoï (VNA) - Àl’approche du Nouvel An lunaire, les villages de fleurs Sa Dec dans laprovince de Dông Thap, et de Cai Mon de la province de BênTre (delta duMékong), s’animent de plus en plus. Destinés à envahir les étales desmarchés pour le Têt, difficile de résister aux parfums enivrants et à labeauté de ces fleurs.
Considéré commel’un des plus grands fournisseurs de fleurs au Sud du pays, le villagefloral de Sa Déc est un producteur incontournable de la floriculture.
Grâce à sa position favorable au bord du fleuve Tiên, il dispose desmeilleures conditions climatiques et pédologiques. La floriculture estl'un des principaux métiers des villageois. Selon les statistiques duBureau de l’économie de Sa Déc, la localité compte environ 2.000familles cultivatrices sur une superficie totale de plus de 500 ha.
Les villageois cultivent de nombreuses variétés telles que lechrysanthème, la rose, la pervenche, le lantana camara, le gerberas,l’hibiscus et le figuier notamment.
Afin de fournir aux clients de belles fleurs pour le Têt, tout le monde travaille d’arrache-pied du matin au soir.
Selon Tô Van Trac, les habitants exploitent divers types de fleurs toutel’année. Plus de dix espèces sont récoltées sur une superficie totalede 2.000 m2. Dans sa famille, ils possèdent de l’Eustoma à grande fleurs, (Eustomarussellianum), du chrysanthème ou encore du thach thao (Aster amelle), leur permettant de fournir plus de 50.000 pots de fleurs pour le Têt.
À l’occasiondu Nouvel An lunaire, la famille de Trân Van Tiêp, président del’Association "Tôi yêu màu tim" (J’aime le violet), va lancer descentaines de pots de fleurs Violet. Grâce à son expérience sur laculture des variétés de fleurs, M. Tiêp déclare : elles sont aussi trèsattrayantes avec des troncs verts et fleurs violettes. Dans le villagede Sa Dec, nous sommes les seuls à cultiver cette espèce.
Cette année, le prix des fournitures agricoles s’accroît. De ce fait, lecoût des fleurs va également augmenter de 10% environ par rapport àl’année dernière. Par ailleurs, en raison de la demande croissante dumarché, la superficie des cultures à Sa Dec s’élargie à plus de 649 ha.
Le bonsaï a le vent en poupe
Dans le village de fleurs et de bonsaïs, Cai Mon dans la province de BênTre à l’approche du têt traditionnel, l’atmosphère devient très animée.
La floriculture et la culture du bonsaï ne datent pas d’hier. Ces exploitations remontent à la moitié du XIXe siècle et se transmettent de génération en génération.
Pourtant bien avant cela, le village était réputé pour ses vergers et saproduction de semis. En effet, Cai Mon a longtemps été surnommé le"royaume des fruits délicieux" réputé pour ses durians et mangoustans.
Actuellement avec Sa Dec (province de Dông Thap), Cai Mon est le plusgrand village de fleurs et de bonsaïs du delta du Mékong. Il fournitessentiellement les marchés de Hô Chi Minh-Mille, du delta et mêmed’autres localités du pays.
Avant le Têt Ky Hoi (Année du Cochon), ce village avait mis en vente surle marché environ 12 millions de bonsaïs. Selon l’Office del’agriculture et du développement rural du district de Cho Lach, cetteannée, les cultivateurs fourniront la même quantité que l’annéedernière. La culture de bonsaïs représente une superficie d’environ 650ha, faisant travailler 6.000 foyers dans le village.
"Chaque année, ma famille doit embaucher des travailleurssupplémentaires afin de répondre à la demande. Maintenant, le carnet decommandes ne cesse de se remplir. Son prix varie entre 2 à 5 millions dedôngs", a déclaré Nguyên Van Công, de la commune de Hung Khanh Trung B, district de Cho Lach. - CVN/VNA