Une conférence thématique portant sur le genre, l'agriculture, le changement climatique et la réduction des émissions dues au déboisement et à la dégradation de forêts des Nations-Unies (REDD+), a été organisée mardi à Hanoi.

Elle s'inscrit dans le cadre du projet de renforcement des capacités des organismes sylvicoles de l'échelon de base pour la réduction des émissions dues au déboisement et à la dégradation des forêts.

Cette conférence a été l'occasion pour les experts d'échanger leurs points de vues et de discuter de politiques et de programmes destinés à renforcer l'égalité des sexes dans la gestion des forêts, ainsi que d'initiatives à prendre dans le cadre de la REDD+ et du changement climatique, a estimé Nguyen Ba Ngai, directeur adjoint du département général de la Sylviculture.

Il permet aussi de découvrir de problèmes, défis et lacunes dans l'association du problème des sexes aux solutions sylvicoles relatives à la réduction et l'adaptation au changement climatiques au Vietnam, a-t-il souligné encore.

Le problème du genre a un rôle important pour la sylviculture et le changement climatique car les femmes sont plus sensibles aux effets du changement climatique, alors que les forêts constituent le revenu de plus de 1,6 milliard de personnes démunies dans le monde et dont plus de 70% sont des femmes, a indiqué le docteur Chandra Silori, coordinateur du projet régional RECOFTC (The Center for People and Forest).

Les besoins, les modes d'exploitation et les connaissances sur la forêt différentes selon le sexe ont une grande importance pour les interventions politiques en vue d'assurer une réussite durable de la REDD+, a-t-il considéré.

Les experts ont discuté des mesures à prendre sous forme d'initiatives de renforcement des capacités d'adaptation des sexes et des mass médias, ce qui permet d'inclure le genre dans les débats sur le changement climatique et l'élaboration de politiques au Vietnam. -VNA