Hanoi (VNA) – Le secrétaire général du Parti Tô Lâm a déclaré jeudi 31 octobre que la ville de Huê doit être un pôle de croissance de la région et avoir des perspectives de développement pour accéder à son nouveau statut de ville relevant du pouvoir central.
La politique sur la création de la ville de Huê relevant directement de l’autorité centrale a fait l’objet d’un long processus de préparation, mais elle doit surtout répondre aux critères en la matière, a-t-il relevé lors d’un débat en groupe dans le cadre de la 8e session de l’Assemblée nationale de la 15e législature.
Les députés se sont penchés sur le projet de résolution sur l’organisation de l’administration urbaine de la ville de Hai Phong et la création de la ville de Huê en tant que la sixième ville vietnamienne relevant du pouvoir central.
Les critères ont été remplis, mais des limites subsistent encore. Huê doit surmonter toutes les difficultés auxquelles elle est confrontée pour devenir une ville sous l’autorité centrale, a-t-il noté, espérant que le processus ne serait pas trop long.
Investir dans une ville sous l’autorité centrale revient à investir dans un pôle de croissance de la région, ce qui demande de rechercher des mécanismes et des politiques spécifiques. Étant un pôle de croissance, elle doit être à la pointe de l’innovation, des recettes et dépenses budgétaires, et prendre la tête du développement socio-économique, a-t-il poursuivi.
Si cette ville continue à se développer rapidement et que les campagnes deviennent de plus en plus difficiles, et les gens continueront à affluer vers elle, cela ne marche pas, a-t-il estimé, indiquant que le développement doit être durable et harmonieux.
Le secrétaire général Tô Lâm a également demandé de rationnaliser l’effectif du personnel en lien avec la réorganisation, l’amélioration de la qualité, l’utilisation efficace du contingent de cadres, fonctionnaires et employés, souliant que la rationnalisation de l’appareil est le gage du développement
Environ 70% du budget est consacré aux salaires, aux dépenses courantes et aux coûts de fonctionnement alors qu’il faudrait plus de la moitié du budget pour servir les tâches d’investissement de développement, de défense nationale, de sécurité, de réduction de la pauvreté et de protection sociale. – VNA