Lavieille ville de Hôi An a été inscrite au Patrimoine culturel mondial del’UNESCO lors de la 23e conférence du Comité du patrimoine mondial, quis’est déroulée le 1 er décembre 1999 à Marrakech (Maroc).
Situéedans la province de Quang Nam (Centre), sur la rive nord del’embouchure de la rivière Thu Bôn, la ville se trouve à 30 km au sud dela ville de Dà Nang. Jadis, Hôi An était appelée Lâm Ap, Hoài Phô ouFaifo en français, le nom d’usage officiel durant la période coloniale.
Différentes influences culturelles sont visibles àHôi An, qui au fil du temps, s’est transformée en un port de commerceinternational. Une caractéristique qui répond au critère (ii) del’UNESCO. En outre, il s’agit aussi d’un port marchand caractéristiqued’Asie du Sud-Est très bien conservé. Ce qui est rare.
Plus de 1.000 vestiges architecturaux
Plusde 1.000 vestiges architecturaux sont aujourd’hui répertoriés dans lacité : rues, maisons, maisons communales, pagodes, maisons de culte,vieux puits et anciens tombeaux, mêlant style vietnamien et influencesorientales et occidentales.
À travers les siècles,ses us et coutumes, ses rites, ses activités culturelles et ses platstraditionnels ont été préservés. Hôi An peut aussi compter sur unenviron naturel sain, de petits villages où l’on pratique des métierstraditionnels comme la menuiserie, la céramique, la fabrication d’objetsen bronze, etc.-CVN/VNA
Quand le numérique s’invite dans le culte des Déesses-Mères
En 2016, les pratiques liées à la croyance viet en les Déesses-Mères des Trois mondes (Tín ngưỡng thờ Mẫu Tam phủ) ont été inscrites par l’UNESCO sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Non seulement préservé dans l’espace sacré des temples et palais, ce patrimoine est, ces dernières années, également entré dans l’univers numérique afin de mieux atteindre le grand public.