La cérémonie enmémoire du général Vo Nguyen Giap a eu lieu dimanche matin à Hô ChiMinh-Ville et dans la province natale du héros de l'indépendancenationale qui s'est éteint le 4 octobre à l'âge de 103 ans, Quang Binh.
A Hô Chi Minh-Ville, plus de 500 personnes se sontréunies très tôt le matin au Palais de l'indépendance pour regarder lacérémonie retransmise en direct depuis la Maison funéraire de Hanoi. Desmilliers d'autres venues de diverses villes et provinces du Sud se sontrendues au Palais de l'indépendance afin de rendre hommage au brillantstratège qui a successivement défait les troupes françaises et tenu têteà l'armée américaine. Plusieurs personnes n'ont pu retenir leurslarmes.
Selon le comité d'organisation des obsèquesnationales au Palais de l'indépendance de Hô Chi Minh-Ville, ce sontplus de 80.000 personnes qui étaient présentes samedi pour lui faireleurs adieux lors d'une cérémonie qui s'est poursuivie jusqu'à 2 heuresdu matin.
A Quang Binh, la cérémonie en mémoire dugénéral a eu lieu dans les locaux du Comité populaire provincial enprésence de milliers de gens et de soldats. Parallèlement, des milliersde personnes sont allées à la maison où est né le 25 août 1911 legénéral Vo Nguyen Giap, dans la commune d'An Xa du district de Le Thuy.
Dans d'autres localités comme Ha Giang, les genscontinuent de commémorer le "Frère aîné" de l'Armée populaire duVietnam. Dans cette province montagneuse du Nord, des centaines dejeunes et d'élèves issus d'ethnies minoritaires ont allumé 103 bougieset se sont inclinés devant sa photographie pour témoigner de leurprofond respect. De nombreuses personnes d'ethnies minoritaires ont faitplusieurs dizaines de kilomètres à pied afin de participer auxcérémonies funéraires organisées dans la station de la garde-frontièrede Lung Cu, où ils ont raconté leurs souvenirs du général, les larmesaux yeux. -VNA
📝 Édito: La liberté d’expression et de la presse n’est pas un prétexte pour saboter la nation ou semer la haine
Du point de vue du droit international et du droit vietnamien, il est essentiel de reconnaître clairement que les actes commis par des individus tels que Lê Trung Khoa et Nguyên Van Dài ne relèvent pas du champ d’application de la liberté d’expression ni de la liberté de la presse.
