Hanoï et Hô Chi Minh-Ville accélèrent la transition vers un réseau de bus « verts »

Dans le cadre de leur engagement en faveur d’un développement durable des transports publics, Hanoï et Hô Chi Minh-Ville s’efforcent progressivement de remplacer les anciens bus fonctionnant aux carburants fossiles par des bus électriques et à énergie propre.

Hanoï et Hô Chi Minh-Ville accélèrent la transition vers un réseau de bus « verts ». Photo : nhandan
Hanoï et Hô Chi Minh-Ville accélèrent la transition vers un réseau de bus « verts ». Photo : nhandan

Hanoï (VNA) – Dans le cadre de leur engagement en faveur d’un développement durable des transports publics, Hanoï et Hô Chi Minh-Ville s’efforcent progressivement de remplacer les anciens bus fonctionnant aux carburants fossiles par des bus électriques et à énergie propre.

Les deux grandes villes se sont fixées pour objectif de « verdir » entièrement leur réseau de bus d’ici 2035, Hanoï visant même à atteindre cet objectif dès 2030.

Des avancées significatives

À Hanoï, à partir de mai 2025, la ville compte déjà 15 lignes de bus électriques en service, avec un total de 236 véhicules. Plusieurs lignes, comme la ligne 34 (de la gare routière de Gia Lâm à celle de My Dinh), ont récemment été converties du diesel à l’électrique, recevant des retours très positifs de la part des usagers. Ces derniers apprécient la propreté, le confort et la modernité des véhicules, ainsi que le système de paiement électronique, jugé pratique et accessible.


L’entreprise Vinbus, filiale du groupe Vingroup spécialisée dans les services écologiques, joue un rôle clé avec l’exploitation de 10 lignes de bus électriques, totalisant 143 véhicules. Selon le Département de la construction de Hanoï, certaines lignes comme E01 et E03 figurent parmi les plus fréquentées, ce qui témoigne de l’adhésion croissante de la population.

À Hô Chi Minh-Ville, la société Futa Bus Lines a été l’un des pionniers en introduisant, dès la fin 2024, 150 bus électriques en remplacement des bus diesel. Ces lignes sont conçues pour faciliter la connexion avec la future ligne de métro n°1, Bên Thành – Suôi Tiên. À ce jour, la ville a mis en circulation 163 bus électriques et prévoit de lancer un appel d’offres pour 37 nouvelles lignes utilisant exclusivement des véhicules verts.

Des défis de taille en matière de financement et d’infrastructures

Malgré des résultats prometteurs, les deux métropoles font face à d’importants défis financiers et infrastructurels. À Hanoï, le coût estimé pour atteindre un taux de 100 % de bus verts d’ici 2035 dépasse les 48 000 milliards de dôngs, dont environ 36 000 milliards à la charge du budget municipal, le reste devant provenir de sources privées.

Hô Chi Minh-Ville, quant à elle, prévoit un budget de 3 521 milliards de dôngs pour la période 2025-2030, comprenant des aides au crédit et des investissements pour la construction de stations de recharge. Cependant, les infrastructures existantes – notamment les bornes de recharge électrique et les stations de gaz naturel comprimé (CNG) – restent insuffisantes pour accompagner cette transition.

Vers une stratégie cohérente et durable

Face à ces obstacles, les experts et responsables du secteur préconisent la mise en place de politiques cohérentes et incitatives. Il est essentiel de mobiliser des financements publics et privés, nationaux et internationaux, pour investir dans les infrastructures et renouveler les flottes de véhicules.

La création de cadres juridiques et financiers adaptés, comme des barèmes tarifaires spécifiques aux bus électriques, est également une priorité. Par ailleurs, Hanoï envisage de mettre en œuvre un système de notation des compagnies de transport public selon des critères « verts », afin d’encourager une concurrence saine et d’améliorer la qualité du service.

Nguyên Manh Quyên, vice-président du Comité populaire de Hanoï, souligne qu'il est essentiel non seulement de promouvoir l’usage de l’énergie propre, mais aussi d’élever les standards de service à travers un système de notation environnementale. »

Avec ces efforts conjoints, Hanoï et Hô Chi Minh-Ville tracent la voie vers un avenir urbain plus propre, plus moderne et plus respectueux de l’environnement. – VNA

Voir plus

Une vague de chaleur s’est abattue sur le Nord et le Centre. Photo d’illustration : moitruong.net.vn

Le Nord et le Centre tirent la langue sous une chaleur torride

Les régions du Nord et du Centre du Vietnam connaissent actuellement une vague de chaleur généralisée les 15 et 16 juin, avec des températures atteignant 35 à 37°C, voire plus de 38°C. La vague de chaleur s’intensifie dans les localités du Nord, notamment dans la capitale Hanoi, avec des températures diurnes atteignant 35 à 37°C, voire plus de 38°C.

La réserve marine de Phu Quôc abrite un écosystème de grande valeur en termes de biodiversité. Face à la hausse de la fréquentation touristique ces dernières années, les autorités locales accordent de plus en plus d’intérêt à la protection du site. Photo: VNA

Kiên Giang renforce la gestion de la réserve marine de Phu Quôc

La province méridionale renforce la gestion de la réserve marine de Phu Quôc afin de protéger les écosystèmes marins et côtiers, de promouvoir le développement durable de l’économie maritime et de prévenir la pollution environnementale, l’empiètement illégal et les activités de pêche destructrices.

La Réserve naturelle de Lung Ngoc Hoàng, poumon vert du delta du Mékong. Photo: VNA

Lung Ngoc Hoàng, sanctuaire de biodiversité et de faune sauvage du delta du Mékong

Située dans le district de Phung Hiêp, province de Hâu Giang, la Réserve naturelle de Lung Ngoc Hoàng est considérée comme le «poumon vert» du delta du Mékong. Sur ses 2.800 hectares, cette zone humide abrite une biodiversité remarquable et accueille un jardin de plantes collectées, servant à la fois de centre de conservation végétale et de sauvetage de la faune sauvage.

Le Vietnam pleinement engagé dans la préservation de ses écosystèmes marins

Le Vietnam pleinement engagé dans la préservation de ses écosystèmes marins

Le Vietnam a déployé de nombreux programmes ambitieux en faveur de la protection de l’environnement marin. Ces initiatives incluent la réduction des déchets plastiques en mer, la promotion d’une économie bleue durable, le renforcement des patrouilles et de la surveillance des ressources halieutiques ainsi que des campagnes de sensibilisation à grande échelle destinées à protéger les écosystèmes marins et insulaires.

Le Premier ministre Pham Minh Chinh lors de la session plénière de la 3ᵉ Conférence des Nations unies sur l'Océan (UNOC3).

Le Premier ministre vietnamien souligne la position de l'ASEAN sur les océans lors de l'UNOC3

Lors de la session plénière de la 3ᵉ Conférence des Nations unies sur l'Océan (UNOC3) tenue à Nice, en France, le Premier ministre vietnamien Pham Minh Chinh a prononcé un discours important au nom de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), tout en partageant la vision du Vietnam sur la conservation et l'utilisation durable des océans et des ressources marines.

Le Premier ministre Pham Minh Chinh participe à l'ouverture de l'UNOC3. Photo: VNA

Le Premier ministre Pham Minh Chinh participe à l'ouverture de l'UNOC3

Le Premier ministre vietnamien Pham Minh Chinh, accompagné d'une délégation de haut niveau, a assisté le 9 juin à Nice à l'ouverture de la 3e Conférence de haut niveau des Nations Unies visant à appuyer la réalisation de l'objectif de développement durable no 14 : conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable (la Conférence des Nations Unies sur l'Océan 2025, UNOC3).

La forêt de mangroves de Can Gio est devenue la première réserve de biosphère du Vietnam reconnue par l'UNESCO en 2000. Photo: VNA

La préservation de la biodiversité marine, une mission urgente

La conférence a porté notamment sur la préservation de la biodiversité marine; les textes liés à la préservation de la biodiversité et leur mise en œuvre ; quelques résultats et leçons tirés des initiatives de conservation marine et de développement communautaire au Vietnam.

L’ambassadeur du Vietnam en France, Dinh Toan Thang. Photo: VNA

Le Vietnam réaffirme son engagement en faveur de la protection des océans sur la scène internationale

Le Premier ministre Pham Minh Chinh participera à la Troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (UNOC3), qui se tiendra du 9 au 13 juin en France. L’ambassadeur du Vietnam en France, Dinh Toan Thang, a souligné qu’il s’agira d’une occasion importante pour le Vietnam de démontrer son rôle actif dans la recherche de solutions aux défis mondiaux liés aux océans.

Photo : VNA/CVN

La France salue la participation du Vietnam à l’UNOC-3 à Nice

À l’approche de la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC 3), qui se tiendra à Nice du 9 au 13 juin, l’ambassadeur de France au Vietnam, Olivier Brochet, a exprimé, lors d’un entretien avec la presse vietnamienne, la profonde satisfaction de la France quant à la participation du Premier ministre Pham Minh Chinh à cet événement mondial.

Le vice-ministre vietnamien de l’Agriculture et de l’Environnement, Nguyên Hoàng Hiêp, lors de la séance, à Genève, en Suisse, le 4 juin. Photo : VNA

Le Vietnam participe à la Plateforme mondiale pour la réduction des risques de catastrophe

Lors d’une séance intitulée « Accélérer le financement de la résilience : solutions sur mesure pour la réduction des risques de catastrophe », le vice-ministre Hiep a souligné la proposition du Vietnam visant à mettre en place un financement durable en réponse aux catastrophes naturelles, conformément aux objectifs du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe.

Journée mondiale de l’environnement 2025 : vers un avenir sans plastique

Journée mondiale de l’environnement 2025 : vers un avenir sans plastique

La Journée mondiale de l’environnement 2025, célébrée le 5 juin, met l’accent sur la lutte contre la pollution plastique, sous le thème « Mettre fin à la pollution plastique mondiale ». Cette initiative, coordonnée par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), vise à mobiliser gouvernements, entreprises et citoyens pour réduire l’usage du plastique et promouvoir des alternatives durables. La pollution plastique est devenue omniprésente, affectant les océans, les sols et même notre santé, avec des microplastiques détectés dans l’eau potable et les aliments. Chaque année, environ 11 millions de tonnes de déchets plastiques pénètrent dans les écosystèmes aquatiques, menaçant la biodiversité et exacerbant les crises climatiques et sanitaires.