La moitié des provinces du pays (32 sur 63) cultivent le pitaya qui donne le fruit du dragon, sur une superficie totale de 25.000 ha. Les premiers producteurs nationaux sont les provinces de Binh Thuân, Tiên Giang et Long An (Sud).

Excellent produit marketing, le fruit du dragon rapporte au pays des centaines de millions de dollars. C'est la raison expliquant la croissance des superficies culturales. Ainsi, dans la province de Long An, cette culture de 1.000 ha en 2010 est passée à 2.700 ha aujourd'hui.

En outre, la qualité de ce fruit vietnamien est désormais aux normes de marchés exigeants, tels que les Etats-Unis où il a été le premier fruit vietnamien à recevoir un code pour être vendu sur ce marché. Par ailleurs, en 2012, le fruit du dragon de la province de Binh Thuân a reçu l'enregistrement de marque certifiée du Bureau américain des brevets et des marques de commerce (United States Patent and Trademark Office - USPTO).

Les marchés à l'export dits traditionnels pour ce produit sont les États-Unis, la Chine, la Thaïlande, l'Indonésie et les Pays-Bas.

Ces derniers temps, les exportateurs recherchent et trouvent d’autres débouchés, notamment l'Espagne, les Philippines, la Norvège et l'Inde...

La Nouvelle-Zélande vient de lancer un plan d’assistance du Vietnam afin que celui-ci devienne le premier exportateur mondial de fruit du dragon. En effet, les producteurs doivent remédier à des faiblesses lors de la culture puis durant le traitement, car la production et les techniques de conservation après récolte sont toujours faiblement développées, demeurant essentiellement artisanales.

Parallèlement à l’amélioration de ces points, les producteurs et exportateurs vietnamiens doivent aussi s’intéresser à la promotion de ce fruit. Selon le Service de l’Industrie et du Commerce de la province de Long An, il est nécessaire d'aider les producteurs et les exportateurs à participer à des foires à l'étranger pour présenter ce produit.

Ces deux tâches sont essentielles compte tenu de ce que de nombreux pays, comme les États-Unis, le Japon, Israël et la Thaïlande, commencent la culture du pitaya et augmentent de plus en plus leurs cultures.

Les entreprises vietnamiennes doivent donc améliorer leurs techniques de production et de traitement afin que leur fruit soit plus compétitif sur le marché mondial. -VNA