Football féminin : le changement, c’est maintenant ?

Le rêve canadien de Coupe du monde s’est envolé pour le Onze vietnamien féminin après sa défaite lors du match de barrage face à la Thaïlande. Une cruelle désillusion. L’heure est maintenant au changement. Mais attention à ne pas confondre vitesse et précipitation.

Le rêve canadien de Coupe du monde s’est envolé pour le Onze vietnamienféminin après sa défaite lors du match de barrage face à la Thaïlande.Une cruelle désillusion. L’heure est maintenant au changement. Maisattention à ne pas confondre vitesse et précipitation.

Défaitdevant leur public à Hô Chi Minh-Ville (1-2) par la sélectionthaïlandaise dans le cadre de la Coupe d’Asie de football féminin 2014(Asian Cup 2014), le Onze vietnamien féminin est passé à côté d’unexploit majuscule : se qualifier pour la première fois de son histoirepour une Coupe du monde, au Canada, en 2015. Une page se tourne, àcommencer par l’avenir du sélectionneur chinois Chen Wenfa sur le bancvietnamien. Ce dernier a dit lui-même qu’il serait préférable de setourner vers un autre entraîneur pour poursuivre l’aventure avec lesfilles. Sachant que son contrat avec la Fédération vietnamienne defootball (VFF) expire ce mois de juin, les spéculations sur sonremplacement vont bon train.

En effet, son contrat n’a pasété prolongé après les 27es Jeux sportifs d’Asie du Sud-Est (SEA Games27) disputés en décembre 2013 au Myanmar, où les filles avaient dû secontenter de la deuxième place, derrière - une nouvelle fois - laThaïlande. Le coach Chen Wenfa et la VFF avaient dit attendre le verdictde l’Asian Cup 2014 pour prendre leur décision. Cela semble malembarqué, puisque l’objectif de la qualification pour le Mondial 2015n’a pas été atteint.

En six ans à la tête de l’équipe duVietnam de football féminin, son bilan est plutôt positif, même s’il aconnu des moments difficiles. Et puis ses qualités humaines fontl’unanimité. Un : il comprend parfaitement la situation réelle dufootball féminin vietnamien. Deux : même s’il ne maîtrise pas levietnamien, il montre toujours une attitude de travail sérieuse etdisciplinée. Trois, et c’est sans doute là sa plus grande qualité : ilfait preuve d’une impartialité exemplaire lorsqu’il s’agit d’évaluer etde sélectionner des joueuses. Avec lui, point de favoritisme.

Apporter du sang neuf

Quoiqu’il en soit, l’Asian Cup 2014 a permis de mettre la sélection aurévélateur. Un constat s’impose : il faut injecter du sang neuf danscette équipe vieillissante. La capitaine Lê Thi Thuong, 30 ans, illustreparfaitement ce propos, même s’il serait beaucoup trop simple - etinjuste - de lui imputer cette désillusion. Lors de la compétition, ellea semblé porté le poids des ans, de même que l’attaquante Nguyên ThiMinh Nguyêt, qui n’a pourtant «que» 28 ans, incapable d’accélérer balleau pied. Cela étant dit, parmi les «taulières» en sélection, lagardienne de but Dang Thi Kiêu Trinh (29 ans), Nguyên Thi Ngoc Anh (29ans) ou encore Trân Thi Kim Hông (29 ans) ont tenu leur rang.

Cerendez-vous manqué avec l’histoire aura au moins permis d’étaler augrand jour les faiblesses du football féminin vietnamien. De nombreuxobservateurs ont pointé du doigt ce qui fait défaut à la sélectionnationale par rapport à la Thaïlande sur le plan physique, mental,technique et tactique... bref, presque tout en fait ! Idem pour lapréparation en vue des grandes compétitions internationales. Cependant,dire que le Onze thaïlandais est trop fort pour le Onze vietnamienserait faux et réducteur. La finale des SEA Games 27, en décembre 2013au Myanmar, certes perdue, a montré que les Vietnamiennes étaientcapables d’exercer un long pressing offensif sur les Thaïlandaises - quiavait duré toute la deuxième période dans le cas présent.

Leprésident de la VFF, Lê Hùng Dung, explique que renforcer la sélectionest un travail très compliqué, dans la mesure où les filles ne sontévaluées au niveau national que sur une seule compétition, leChampionnat national féminin, qui n’attire pas les foules - dans tousles sens du terme. Avec seulement six clubs venus de cinq villes etprovinces, il est bien difficile de se faire une idée sur le niveau réeldes joueuses, tant la concurrence fait défaut.

Aux diresde spécialistes, cette situation, aussi regrettable soit-elle, estlogique, car même chez les hommes, dont le championnat est devenuprofessionnel en l’an 2000, l’on cherche un modèle économiquement viablesur le long terme. De nombreux clubs ont dû mettre la clé sous la porteen raison du retrait des sponsors, refroidis en voyant les tribunesdésertées par les spectateurs. La situation est encore pire pour lefootball féminin. Un problème sur lequel les responsables de la VFF sonten train de plancher. Le probable successeur du coach Chen Wenfa devra,lui, composer avec. -VNA

Voir plus

Yên Nhi couronnée Miss Grand Vietnam 2025. Photo: Comité d'organisation de Miss Grand Vietnam 2025

Yên Nhi couronnée Miss Grand Vietnam 2025

Nguyên Thi Yên Nhi, 21 ans, originaire de la province de Dak Lak, sur les Hauts Plateaux du Centre, a remporté le titre de Miss Grand Vietnam 2025, surpassant 34 candidates lors de la grande finale qui s’est tenue dimanche 14 septembre à Hô Chi Minh-Ville.

L’ambassadeur du Vietnam en Israël, Ly Duc Trung prend la parole à l'événement. Photo: VNA

La cuisine et la culture vietnamiennes séduisent le public israélien

Le Club international des femmes en Israël (IWC Israel) a organisé le 14 septembre une conférence spéciale intitulée « Gastronomie, culture et tourisme du Vietnam », avec la participation du Professeur Nir Avieli, président de l’Association israélienne d’anthropologie et maître de conférences à l’Université Ben Gourion.

L'équipe vietnamienne des moins de 23 ans lors du Championnat des moins de 23 ans de l’ASEAN 2025. Photo : VFF

Le football professionnel relève les défis et explore les perspectives futures

Au cours de la dernière décennie, les équipes de jeunes du Vietnam, des moins de 17 ans aux moins de 23 ans, ont obtenu des résultats remarquables lors des tournois régionaux et continentaux. Cependant, malgré ces succès, les fondements du football professionnel restent fragiles, révélant des problèmes urgents qui requièrent une attention particulière.

Le stand du Vietnam au festival ManiFiesta 2025 en Belgique. Photo : VNA

Le Vietnam présent au festival ManiFiesta 2025 en Belgique

ManiFiesta 2025, festival annuel de la solidarité, de la musique, de la culture et des aspirations communes, s’est tenu les 13 et 14 septembre dans la ville d’Ostende, sous l’organisation du Parti du Travail de Belgique (PTB).

Le site commémoratif « Ceinture anti-américaine – Trang Lon », classé monument historique national, a été aménagé avec une maison d’exposition et un symbole de la victoire. Photo : VNA

Tay Ninh met en valeur ses sites culturels et historiques

Actuellement, la province de Tây Ninh (Sud) recense 223 sites classés au patrimoine, dont un site national spécial, 49 sites nationaux et 173 sites provinciaux. Afin de valoriser ce riche patrimoine, les autorités locales ont choisi de décentraliser la gestion en la confiant aux administrations de base. Cette approche vise à faciliter la préservation et la mise en valeur de ces trésors culturels et historiques.

Photo : VNA

Les cours de vietnamien au Laos perpétuent la culture

Au cœur du sud du Laos, Champassak est un haut lieu pour les familles vietnamiennes qui y vivent depuis des générations. Ici, enseigner leur langue maternelle aux enfants est une véritable mission pour préserver la langue et renforcer les liens entre le Vietnam et le Laos.

La cérémonie de mariage chez les Dao rouges à Lai Châu

La cérémonie de mariage chez les Dao rouges à Lai Châu

La cérémonie de « rước dâu » (accueil de la mariée) constitue un rituel central dans les mariages des Dao rouges du hameau de Nâm Sang, commune de Muong Than, province de Lai Châu (Nord). Malgré les vicissitudes de l’histoire, cette communauté préserve encore aujourd’hui des pratiques traditionnelles empreintes d’une forte identité culturelle. La mariée revêt un costume traditionnel aux couleurs éclatantes. La délégation du marié doit préparer un groupe de quatre musiciens jouant tambours et trompettes, élément indispensable de la cérémonie. Le son des instruments – trompettes, tambours, gongs et cymbales – résonne pour annoncer et célébrer l’événement, tout en rendant hommage aux ancêtres et au ciel.