Une délégation de supervision du Comité permanent de l’Assemblée nationale (AN) a travaillé mardi 11 février avec le Comité des affaires ethniques de l’AN sur la mise en oeuvre des politiques de réduction de la pauvreté pendant la période 2005-2012.

Ces derniers temps, le Comité des affaires ethniques a élaboré de nombreuses politiques de développement socioéconomique et de lutte contre la pauvreté dans les régions où vivent les ethnies minoritaires.

Ces politiques ont contribué à changer la physionomie des régions montagneuses et réculées, selon le rapport du Comité des affaires ethniques. Ainsi, plus de 97 % des communes disposent de routes menant jusqu’au centre des communes, et plus de 84 % des communes en difficulté sont raccordées au réseau électrique national.

D’autres travaux concernant les secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle, de la santé publique et de la lutte contre la pauvreté ont connu des progrès considérables.

Toutefois, en raison de la pauvreté de ces régions, des conséquences du changement climatique et de la pollution, la lutte contre la pauvreté n'est toujours pas durable.

Une partie des foyers ethniques ont des problèmes d'alimentation notamment entre deux moissons ou après des calamités naturelles.

La délégation de supervision du Comité permanent de l’AN a demandé au Comité des affaires ethniques de bien analyser les défaillances dans la mise en oeuvre des politiques de réduction de la pauvreté dans les régions montagneuses où vivent des ethnies minoritaires.

Le Comité des affaires ethniques doit continuer d'augmenter la qualité des ressources humaines, facteur décisif du développement durable de ces régions montagneuses et réculées.

Il doit également accorder la priorité aux groupes de politiques de lutte contre la pauvreté adaptées aux caractéristiques de chaque région, et résoudre les problèmes en matière de terrains d’habitation et de production, et d’alimentation en eau potable... -VNA