Hanoi - Le ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement a demandé aux ministères, secteurs et localités de renforcer la gestion des animaux sauvages et de contrôler la capture, le commerce et la consommation illégaux pour lutter contre le COVID-19.
Face à une série de recommandations visant à "fermer" les marchés de commerce d'espèces sauvages, lutter contre les infections respiratoires aiguës causées par la nouvelle souche du virus corona (COVID-19), le ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement a envoyé un circulaire aux ministères, secteurs et localités proposant le renforcement de la gestion de la faune sauvage et le contrôle de la capture, du commerce et de la consommation illégaux.
Sur cette base, de nombreux ministères et localités ont ordonné de manière urgente et rapide de contrôler la situation.
Cependant, la capture, le commerce et la consommation illégaux d'animaux sauvages se poursuivent dans de nombreuses provinces. Cette situation affecte non seulement la conservation de la biodiversité mais également la santé des habitants. En particulier, de nombreux animaux sauvages portent des germes qui peuvent se propager à l'homme.
"Des études dans le monde ont averti qu'environ 70% des maladies zoonotiques proviennent désormais d'animaux sauvages et cela a été clairement visible à travers les pandémies qui se produisent dans le monde tels que VIH, Ebola, H5N1, SRAS, le virus de la variole, la rage des chauves-souris apparaissent dans la région amazonienne, le virus de Marburg en Europe ", a souligné le ministère des Richesses naturelles et de l'Environnement.
En particulier, selon le ministère des Ressource naturelles et de l'Environnement, l'épidémie d'infections respiratoires aiguës provoquées par le COVID-19 est identifiée comme une source d'animaux sauvages, qui se propage actuellement et menace à la santé humaine.
Récemment, le 16 février, des organisations vietnamiennes et internationales à but non lucratif opérant dans le domaine de la conservation de la nature et de la faune ont également adressé une lettre ouverte au Premier ministre Nguyen Xuan Phuc, proposant de contrôler le commerce illégal d'espèces sauvages.
Selon ces organisations, de nombreuses pandémies au cours des 20 dernières années ont montré un lien clair avec les réservoirs de virus dans les populations d'animaux sauvages. Plus précisément, l'épidémie de SRAS à la fin de 2002 et au début de 2003 a infecté plus de 8.000 personnes dans 37 pays, causant 774 décès, résultant d'une nouvelle souche de virus dérivés des bétacorones provenant de chauves-souris via un hôte intermédiaire, la civette de palmier (Paguma larvata).

Ou alors que le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) a éclaté en 2012, provoquant 2494 personnes infectées et tuant 858 personnes. Toutes sont également originaires d'une autre souche de virus corona transmis par des chameaux à l'homme. Le choléra porcin africain (PPA) a récemment balayé la Chine, le Vietnam et neuf autres pays, ce qui a également provoqué de graves pertes économiques et proviendrait vraisemblablement de porcs sauvages en Afrique.
Hormis ces graves pertes, l'épidémie de COVID-19 en cours causera certainement des dommages importants au Vietnam.
Contrôler le commerce et traiter sérieusement les violations
Afin de mettre en œuvre strictement la directive du Premier ministre sur la prévention des épidémies et en même temps de renforcer la protection de la biodiversité, le ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement propose aux ministères, agences au niveau ministériel, aux comités populaires des provinces et des villes au niveau central de renforcer la gestion de la faune sauvage et contrôler la capture, le commerce et la consommation illégaux.
En conséquence, le ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement propose aux ministères, secteurs et localités, dans le cadre de leurs fonctions et tâches, de diriger les agences, et unités de communication pour intensifier la propagation et la diffusion des lois et sensibiliser les gens à ne pas chasser, échanger, capturer et consommer illégalement des espèces sauvages, en évitant les risques de transmission de maladies résultant de la consommation et de l'exposition des animaux sauvages.
Les organismes chargés de l'application des lois tels que la protection des forêts, la gestion des marchés, les douanes, les gardes frontalières et la police renforcent la coordination interdisciplinaire, effectuent régulièrement des inspections et des contrôles des restaurants et entreprises pour empêcher le commerce d'espèces sauvages sur les marchés et traiter sérieusement les violations de la loi sur la protection des animaux sauvages.
Les ministères, les secteurs et les localités doivent également diriger et guider les établissements d'élevage d'animaux sauvages pour renforcer les activités de quarantaine et de stérilisation, limiter les contacts avec les animaux sauvages.-Vietnamplus