En route pour la finale régionale de «Dynamique 2013»
Ils étaient 18 en tout -
16 étudiants et deux accompagnateurs - à prendre le 8 mars le chemin de
l'Université des sciences sociales et humaines d'Hô Chi Minh-Ville pour
la dernière étape de l'aventure «Dynamique 2013», la grande finale
régionale.
Le Cambodge sera représenté par des étudiants de deux
prestigieux établissements d'enseignement supérieur qui ont fait depuis
longtemps le choix de la langue française pour leurs cursus :
l'Université royale des sciences de la santé et l'Institut des
technologies du Cambodge.
Le Laos sera représenté
par des étudiants issus des filières universitaires francophones de
droit, économie et gestion, ainsi que du département de français de
l'Université nationale du Laos, à Vientiane.
Pour une bonne
partie d'entre eux, c'est la première fois qu'ils quittent leur pays et
prennent l'avion, pour avoir la chance d'échanger avec d'autres
étudiants étrangers qui, comme eux, ont fait le choix de la langue
française dans leurs études universitaires.
Pour ces jeunes
francophones, l'apprentissage du français permet réellement et très
concrètement d'élargir leurs horizons et de franchir les frontières.
Jeu des questions-réponses
Les
étudiants se sont volontiers prêtés au jeu des questions-réponses. Ils
avouent avoir été très motivés par la découverte de la ville et de ses
gens. En attendant le jour «J» ils imaginent Hô Chi Minh-Ville comme «
ville magique » pour certains, comme « ville pleine d'histoire » pour
d'autres, ou encore « poumon économique du pays », une ville aussi
dynamique que le concours auquel ils s'apprêtent à participer.
Viengsavanh
Manysai, étudiante en droit de l'Université nationale du Laos, souligne
que l'adjectif «dynamique», décrit un état d'esprit, une façon d'être.
Elle ajoute que « ce concours, créé pour que des jeunes de la région
participent à des activités extrascolaires et aient des activités
communes, incarne parfaitement l'esprit qui doit régner lors des
célébrations de la journée de la Francophonie ».
Khuon Viseth,
un futur ingénieur de l'Institut des technologies du Cambodge, avoue non
sans une certaine fierté que « ce concours est très important, car il
s'agit d'une occasion de représenter [son] pays au sein de la région
Asie-Pacifique». D'un point de vue personnel, il souhaite également
«rencontrer de nouveaux amis qui parlent également français afin
d'échanger et de renforcer les liens entre les personnes des pays
francophones ». Notons que tous les étudiants interrogés partagent ce
même avis.
Nous avons demandé aux étudiants s'ils se sentaient
prêts à remporter haut la main les épreuves difficiles qui les
attendent. Tous, très motivés et s'étant entraînés pendant des semaines,
sont sûrs de gagner ! Mak Chanminea, étudiant à l'Université des
Sciences de la Santé, nous affirme que « si je gagne, ce serait très
honorable pour moi, pour ma faculté et pour mon pays !». Il ajoute
cependant une nuance à ses propos : « Si je ne gagne pas, ce n'est pas
grave car cela reste un jeu, et ce qui est important, c'est de
participer ».
Une francophonie «fair-play», jeune, vivante et
pleine de dynamisme qui sera représentée par de parfaits ambassadeurs.
Nous sommes convaincus que ces jeunes étudiants sauront exploiter leurs
connaissances et leurs talents face à leur public qui se réunira ce 31
mars dans le grand amphithéâtre de l'Université des sciences sociales et
humaines de Hô Chi Minh-Ville, et nous leur souhaitons bonne chance ! –
AVI