En attendant les résultats des sélections pour les régions Nord, Centre et Sud du Vietnam, les équipes du Courrier du Vietnam et de l'Agence universitaire de la Francophonie ont rencontré les étudiants lao et cambodgiens qui se préparent pour la finale régionale du concours qui aura lieu dimanche 31 mars au Vietnam.

Ils étaient 18 en tout - 16 étudiants et deux accompagnateurs - à prendre le 8 mars le chemin de l'Université des sciences sociales et humaines d'Hô Chi Minh-Ville pour la dernière étape de l'aventure «Dynamique 2013», la grande finale régionale.

Le Cambodge sera représenté par des étudiants de deux prestigieux établissements d'enseignement supérieur qui ont fait depuis longtemps le choix de la langue française pour leurs cursus : l'Université royale des sciences de la santé et l'Institut des technologies du Cambodge.

Le Laos sera représenté par des étudiants issus des filières universitaires francophones de droit, économie et gestion, ainsi que du département de français de l'Université nationale du Laos, à Vientiane.

Pour une bonne partie d'entre eux, c'est la première fois qu'ils quittent leur pays et prennent l'avion, pour avoir la chance d'échanger avec d'autres étudiants étrangers qui, comme eux, ont fait le choix de la langue française dans leurs études universitaires.

Pour ces jeunes francophones, l'apprentissage du français permet réellement et très concrètement d'élargir leurs horizons et de franchir les frontières.

Jeu des questions-réponses

Les étudiants se sont volontiers prêtés au jeu des questions-réponses. Ils avouent avoir été très motivés par la découverte de la ville et de ses gens. En attendant le jour «J» ils imaginent Hô Chi Minh-Ville comme « ville magique » pour certains, comme « ville pleine d'histoire » pour d'autres, ou encore « poumon économique du pays », une ville aussi dynamique que le concours auquel ils s'apprêtent à participer.

Viengsavanh Manysai, étudiante en droit de l'Université nationale du Laos, souligne que l'adjectif «dynamique», décrit un état d'esprit, une façon d'être. Elle ajoute que « ce concours, créé pour que des jeunes de la région participent à des activités extrascolaires et aient des activités communes, incarne parfaitement l'esprit qui doit régner lors des célébrations de la journée de la Francophonie ».

Khuon Viseth, un futur ingénieur de l'Institut des technologies du Cambodge, avoue non sans une certaine fierté que « ce concours est très important, car il s'agit d'une occasion de représenter [son] pays au sein de la région Asie-Pacifique». D'un point de vue personnel, il souhaite également «rencontrer de nouveaux amis qui parlent également français afin d'échanger et de renforcer les liens entre les personnes des pays francophones ». Notons que tous les étudiants interrogés partagent ce même avis.

Nous avons demandé aux étudiants s'ils se sentaient prêts à remporter haut la main les épreuves difficiles qui les attendent. Tous, très motivés et s'étant entraînés pendant des semaines, sont sûrs de gagner ! Mak Chanminea, étudiant à l'Université des Sciences de la Santé, nous affirme que « si je gagne, ce serait très honorable pour moi, pour ma faculté et pour mon pays !». Il ajoute cependant une nuance à ses propos : « Si je ne gagne pas, ce n'est pas grave car cela reste un jeu, et ce qui est important, c'est de participer ».

Une francophonie «fair-play», jeune, vivante et pleine de dynamisme qui sera représentée par de parfaits ambassadeurs. Nous sommes convaincus que ces jeunes étudiants sauront exploiter leurs connaissances et leurs talents face à leur public qui se réunira ce 31 mars dans le grand amphithéâtre de l'Université des sciences sociales et humaines de Hô Chi Minh-Ville, et nous leur souhaitons bonne chance ! – AVI