Le secteur de l'élevage compte faire passerla superficie cultivée pour le fourrage de 290.000 ha actuels à 509.000ha en 2020 afin de fournir chaque année environ 150 millions de tonnesd'aliments végétaux au bétail.
"Pour y parvenir, ce secteur élaborera un plan de production defourrage qui sera appliqué à l'ensemble du pays", selon le directeur duDépartement de l'élevage, Hoang Kim Giao.
Dansl'immédiat, il encourage les localités à convertir 2% à 5% des terresagricoles en plantations fourragères, accorde aux provinces 100% dessemences pour la première plantation et porte assistance auxagriculteurs de sorte qu'ils puissent accéder à un emprunt à tauxd'intérêt préférentiel.
D'après Do Kim Tuyen, duDépartement de l'élevage, malgré le fait que sa valeur totale nereprésente chaque année que 26-27% de celle de l'ensemble de laproduction agricole, le secteur d'élevage joue un rôle important dansl'économie rurale.
En plus de fournir des engrais à laproduction agricole et des denrées aux habitants, l'élevage des animauxherbivores domestiques permet de créer des emplois, d'améliorer lerevenu et la vie des agriculteurs, d'assurer la sécurité alimentaireainsi que de lutter contre la pauvreté.
Au cours de cesdix dernières années, le développement de l'élevage des vacheslaitières a contribué à ramener l'importation de lait de 90% à 75%.
Toujours selon M. Tuyen, la culture intensive ne répond qu'à près de10% de la demande en fourrage. Et d'ajouter que malgré la productionannuelle d'herbes et de fourrage ainsi que des sous-produits agricolesde 60-70 millions de tonnes, le secteur de l'élevage manque de matièrespremières.
A l'heure actuelle, le Vietnam compte environ10,5 millions de têtes de bétail, dont 6 millions de vaches, près de2,9 millions de buffles et plus de 1,37 million d'ovins. - AVI
La capitale vietnamienne accélère sa transition digitale
D’une petite ville de 152 km² comptant seulement 430.000 habitants, Hanoï est aujourd’hui devenue le plus grand centre économique et technologique du pays, avec un taux de croissance toujours supérieur à la moyenne nationale. Dans sa stratégie visant à construire une économie verte, circulaire et durable, l’économie numérique est définie comme un moteur décisif permettant à la capitale de faire un bond dans la prochaine décennie.