Un exercice de simulation grandeur nature de réception, de mise en quarantaine et de traitement des patients suspects d’Ebola a eu lieu vendredi à l’Hôpital central des maladies tropicales sous les auspices du ministère de la Santé.
Sous l’œil des représentants de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), des hôpitaux de Hanoi et d’autres villes et provinces du Nord, le scénario s’est déroulé comme suit : le 7 novembre à 8h30, l’Hôpital central des maladies tropicales a reçu un patient suspect d’être porteur du virus Ebola transporté depuis l’aéroport international de Nôi Bai.
Après avoir reçu l’ordre d’admettre ce patient, la direction de l’hôpital a immédiatement demandé aux organes concernés de se tenir prêts. La section de consultations médicales a été autorisée à aménager un espace de quarantaine - isolé donc des patients et des employés sur place - pour y placer le patient suspect.
Après avoir transporté ce dernier à la section de secours, la section de consultations médicales, l'ambulance et les personnes ayant participé à l'accueil du patient ont dû respecter strictement le processus de stérilisation.
Des tests, des diagnostics, des consultations... du patient ont été immédiatement effectués, dans le respect des renseignements sur le traitement du virus Ebola du ministère de la Santé.
Après la simulation, la vice-ministre de la Santé, Mme Nguyên Thi Xuyên, a exigé que les services de la santé des villes et provinces organisent au plus tôt des formations sur cette épidémie et préparent scrupuleusement les équipements, médicaments,... pour faire face à la situation d'urgence.
L’Hôpital central des maladies tropicales a inauguré auparavant une zone de quarantaine, une autre d’assainissement et de traitement des déchets contagieux, un laboratoire de dépistage du virus… De plus, il a collaboré avec les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (USCDC) pour bénéficier d’une assistance technique, notamment en matière de tests de dépistage.
Le virus Ebola a fait 4.960 morts dans huit pays, sur 13.268 cas, selon le dernier bilan du vendredi l’OMS, la plupart au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone. Ce bilan a été arrêté le 4 novembre. Le précédent bilan publié le 5 novembre faisait état de 13.268 cas et de 4.818 décès.
La maladie, aussi appelée fièvre hémorragique à virus Ebola, atteint un taux de mortalité d'environ 70%, selon une étude de l’OMS.
L’infection se produit par contact direct avec les fluides corporels, sang, liquides biologiques ou sécrétions. La période d'incubation va de deux à 21 jours. Le patient devient contagieux à partir du moment où des symptômes se manifestent. Il ne l'est pas pendant la période d'incubation. – VNA
Sous l’œil des représentants de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), des hôpitaux de Hanoi et d’autres villes et provinces du Nord, le scénario s’est déroulé comme suit : le 7 novembre à 8h30, l’Hôpital central des maladies tropicales a reçu un patient suspect d’être porteur du virus Ebola transporté depuis l’aéroport international de Nôi Bai.
Après avoir reçu l’ordre d’admettre ce patient, la direction de l’hôpital a immédiatement demandé aux organes concernés de se tenir prêts. La section de consultations médicales a été autorisée à aménager un espace de quarantaine - isolé donc des patients et des employés sur place - pour y placer le patient suspect.
Après avoir transporté ce dernier à la section de secours, la section de consultations médicales, l'ambulance et les personnes ayant participé à l'accueil du patient ont dû respecter strictement le processus de stérilisation.
Des tests, des diagnostics, des consultations... du patient ont été immédiatement effectués, dans le respect des renseignements sur le traitement du virus Ebola du ministère de la Santé.
Après la simulation, la vice-ministre de la Santé, Mme Nguyên Thi Xuyên, a exigé que les services de la santé des villes et provinces organisent au plus tôt des formations sur cette épidémie et préparent scrupuleusement les équipements, médicaments,... pour faire face à la situation d'urgence.
L’Hôpital central des maladies tropicales a inauguré auparavant une zone de quarantaine, une autre d’assainissement et de traitement des déchets contagieux, un laboratoire de dépistage du virus… De plus, il a collaboré avec les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (USCDC) pour bénéficier d’une assistance technique, notamment en matière de tests de dépistage.
Le virus Ebola a fait 4.960 morts dans huit pays, sur 13.268 cas, selon le dernier bilan du vendredi l’OMS, la plupart au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone. Ce bilan a été arrêté le 4 novembre. Le précédent bilan publié le 5 novembre faisait état de 13.268 cas et de 4.818 décès.
La maladie, aussi appelée fièvre hémorragique à virus Ebola, atteint un taux de mortalité d'environ 70%, selon une étude de l’OMS.
L’infection se produit par contact direct avec les fluides corporels, sang, liquides biologiques ou sécrétions. La période d'incubation va de deux à 21 jours. Le patient devient contagieux à partir du moment où des symptômes se manifestent. Il ne l'est pas pendant la période d'incubation. – VNA