La 12e session ordinaire du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU s'est clôturée vendredi dernier à Genève (Suisse) avant d'adopter 28 résolutions et 3 décisions lors de deux semaines de travail.


Il s'agit des résolutions sur les questions d'organisation et de formalité et du rapport annuel du Haut commissariat aux droits de l'Homme et d'autres rapports du Bureau du HCDH comme du secrétaire général de l'ONU concernant la promotion et la protection des tous les droits de l'Homme, des droits civils, politiques, sociaux et culturels.


Le Conseil a adopté également le Rapport national dans le cadre de la Révision périodique de la République centrafricaine, de Monaco, du Belize, du Congo, de Malte, de la Nouvelle-Zélande, de l'Afghanistan, du Chili, du Vietnam, de l'Uruguay, du Yémen, du Venezuela, de la Macédoine, des Comores et de la Slovaquie.


Le Conseil a désigné les experts chargés des droits culturels, des experts indépendants en charge de la situation des droits de l'Homme au Soudan. Il a prolongé le mandat de Rapporteur spécial sur la situation au Cambodge et en Somalie.


A propos de "l'assistance technique et du renforcement des capacités" du Conseil des droits de l'Homme, l'ambassadeur Vu Dung, chef de la représentation permanente du Vietnam auprès de l'ONU, de l'OMC, et d'autres organisations internationales à Genève, s'est félicité des succès obtenus ces dernières années par le gouvernement et le peuple cambodgiens surtout dans les domaines politique, socioéconomique et culturel ainsi que du progrès de ce pays dans son exécution des droits de l'Homme.


Le diplomate vietnamien a partagé ses opinions sur les problèmes et les défis auxquels fait face le gouvernement cambodgien en appelant la communauté internationale et le Conseil des droits de l'Homme à continuer leur assistance technique au Cambodge pour qu'il puisse surmonter des difficultés et des défis.


Le Conseil des droits de l'Homme a par ailleurs adopté par consensus une résolution préparée par l'Occident demandant au gouvernement du Myanmar de libérer immédiatement et sans conditions l'opposante Aung San Suu Kyi et les autres prisonniers politiques.


L'adoption d'une résolution sur un particulier viole la souveraineté et l'intégralité territoriale des pays, a précisé l'ambassadeur Vu Dung, affirmant que l'examen régulier est le seul mécanisme approprié aux discussions de la situation des pays au sein du Conseil des droits de l'Homme.


La coopération et l'assistance continue de la communauté internationale pour le Myanmar sont extrêmement importantes, a souligné le diplomate vietnamien, ajoutant qu'elles feront sentir leurs effets une fois qu'elles se basent sur la collaboration avec le gouvernement et le peuple du Myanmar.


La 13è session ordinaire du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU aura lieu du 1er au 29 mars 2010. - AVI