Hanoi (VNA) – Le Vietnam vient d’achever son mandat de deux ans au sein du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. Entre 2014 et 2016, le pays aura apporté des contributions considérables à la promotion du dialogue et de la coopération internationale dans ce domaine. Il a aussi œuvré à l’amélioration de l’efficacité, au renforcement de la transparence et de l’équilibre du travail du conseil. Une démarche qu’il entend poursuivre à l’avenir.
En 2014, le Vietnam est entré pour la première fois au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. Cette novicité ne l’a pourtant pas empêché de faire preuve d’initiative et de responsabilité. Chaque année, lors du sommet dudit conseil, il a confirmé sa volonté de protéger et de promouvoir ces droits, tant au niveau national qu’au niveau international.
On notera également qu’il participe activement à l’Examen Périodique Universel (UPU), qui est un processus mené par les Etats, sous les auspices du Conseil des droits de l’Homme, consistant à passer en revue les réalisations de l’ensemble des Etats membres de l’ONU dans ce domaine.
Le Vietnam, lui, est apprécié par la communauté internationale pour ses efforts de transparence, de dialogue avec les autres pays, mais aussi pour sa rigueur dans la réalisation de ses engagements. Pendant deux ans, le Vietnam a assumé son rôle de coordinateur de l’ASEAN au Conseil des droits de l’Homme. Il a été un membre actif du groupe des pays partageant des points de vue similaires et de plusieurs groupes interrégionaux, notamment lorsqu’il s’est agi des droits des handicapés et des impacts du changement climatique sur les droits humains…
Le Vietnam a été accrédité par les pays d’Asie-Pacifique pour les représenter au sein du groupe de travail chargé d’examiner les pétitions en matière de droits de l’Homme. Il a mené des dialogues francs et constructifs avec le haut-commissaire aux droits de l’Homme, mais aussi les rapporteurs et les experts du Conseil des droits de l’Homme qui effectuaient des missions au Vietnam.
En avant le dialogue et la coopération
Durant son mandat de deux ans, le Vietnam a toujours mis en avant le dialogue et la coopération, son souhait étant de promouvoir les droits humains sur la base du respect mutuel. Sa position est restée conséquente: la garantie de ces droits doit être l’affaire de chaque pays et c’est aux populations de décider par elles-mêmes quels seraient les moyens auxquels elles auraient recours pour garantir ces droits en tenant compte des conditions économiques, historiques et socio-culturelles qui leur sont propres. Le Vietnam estime aussi qu’il revient au Conseil des droits de l’Homme et au système onusien en général d’instaurer un environnement favorable à la garantie des droits humains dans chaque pays membre.
Oeuvrant sans relâche au rapprochement des membres du Conseil des droits de l’Homme, le Vietnam a maintes fois plaidé pour la garantie du droit au développement, pour la lutte contre la violence, la discrimination, la traite humaine, pour la promotion des droits des femmes, des enfants et des handicapés… Entre 2014 et 2016, il a participé à l’élaboration d’une bonne trentaine de résolutions relatives à ces sujets, contribuant à sensibiliser le monde entier aux valeurs des droits de l’Homme.
Des initiatives à venir
Son mandat au Conseil des droits de l’Homme s’est terminé mais le Vietnam entend bien poursuivre ses efforts de coopération dans ce domaine, même avec des pays ayant des points de vue contraires aux siens.
Il poursuivra également la mise en œuvre des initiatives qu’il a avancées au Conseil des droits de l’Homme, concernant notamment l’adaptation au changement climatique, la garantie des droits des groupes vulnérables et le développement durable, autant de sujets sur lesquels il espère attirer l’attention de la communauté internationale au sein de forums bilatéraux et multilatéraux, tels que le Conseil économique et social de l’ONU, l’UNESCO, l’ASEAN ou encore sa Commission intergouvernementale sur les droits de l’Homme.
Actuellement, le Vietnam cumule un mandat au Conseil économique et social de l’ONU (2016-2018) et un autre au conseil exécutif de l’UNESCO (2015-2019). Il mène une campagne pour se faire élire membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, mandat 2020-2021. Quand les conditions seront réunies, il se présentera de nouveau candidat au Conseil des droits de l’Homme. – VOV/VNA