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Ho Chi Minh-Ville (VNA) – Selon plusieurs spécialistes, jusqu’en 2021, le Vietnam comptait plus de 860 centres urbains, le taux d'urbanisation était de près de 40%. Actuellement, selon leur situation géographique, les centres urbains du Vietnam sont soumis à différents impacts du changement climatique.
Selon le docteur Nguyen Tuan Quang, vice-directeur du Département du changement climatique (ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement), les villes côtières sont souvent touchées par des tempêtes, des pluies diluviennes, des inondations et l'élévation du niveau de la mer. Les zones urbaines en montagne sont souvent impactées par de fortes pluies après les tempêtes, provoquant des glissements de terrain et des crues éclair. Dans les aires urbaines combinées avec des parcs industriels et zones économiques, le changement climatique et les catastrophes naturelles perturbent la circulation des biens et des matériaux.
Selon le docteur Ngo Minh Hung et la professeure associée Le Thi Kim Oanh, les impacts du changement climatique rendent la gouvernance urbaine encore plus difficile. De plus, les villes sont d'énormes sources d'émissions de gaz à effet de serre, cause du changement climatique.
Ainsi, les spécialistes soulignent que les villes jouent un rôle central dans les efforts visant à réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre. Elles sont au cœur des efforts de développement de villes neutres en carbone.
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Selon le docteur Nguyen Tuan Quang, il est nécessaire de réviser, ajuster et compléter les documents juridiques, les normes et les règlements techniques concernant la construction, la gestion et le développement urbains afin de s’adapter de façon efficace au changement climatique… Il est en outre important d'augmenter la superficie des arbres en zone urbaine, de rechercher et d'appliquer des solutions en matière d'énergies renouvelables dans la production, le trafic, l'éclairage urbain, de moderniser et rénover les ouvrages de transport dans les zones vulnérables au changement climatique…
De leur côté, le docteur Ngo Minh Hung et la professeure associée Le Thi Kim Oanh insistent sur la nécessité de privilégier les transports en commun par rapport aux véhicules privés, de développer des espaces verts…-VNA
