En 2013, le secteur dela vannerie a réalisé un chiffre d’affaires à l’export de près de 225millions de dollars. Parmi ses 120 débouchés, le plus important estcelui des Etats-Unis qui représente 19 % de ses exportations, devant leJapon (17%).
Cela dit, le chiffre d’affaires à l’export de ce secteur ne représente que moins de 3 % des parts du marché mondial.
Selon M. Luu Duy Dân, président de l’Association des villages desmétiers traditionnels du Vietnam, le pays compte actuellement près de713 villages de métiers de la vannerie totalisant 350.000 travailleurs.Ces 4 dernières années, de nombreux villages très connus tels Phu Nghia,Chang Son, Phu Tuc, Vat, Chuông… ont dû faire face à de grandsproblèmes, notamment de manque de matières premières et de financement.
Aujourd’hui, 80 % des ateliers ne peuvent pasrenouveler leur chaîne de production et développer leur activité du faitdu manque de capitaux. Cela a une incidence sur la productivité commesur la qualité des produits, diminuant leur compétitivité sur le marchédomestique comme étrangers.
"Actuellement, le payscompte 1,4 million d’hectares de bambou, pour l’essentiel dans deslocalités comme Thanh Hoa, Lâm Dông, Kon Tum, Nghê An, Tuyên Quang, BinhPhuoc, Dak Nông, Lai Châu, Son La et Yên Bai. Chaque année, le Vietnam abesoin de 400 à 500 millions de bambous pour les besoins domestiquescomme de l’export", a expliqué M. Nguyên Trong Thua, chef du Départementde transformation et de commerce des produits sylvicoles, agricoles etaquacoles.
Toujours selon lui, au Vietnam, lasuperficie de rotin est estimée à 382.000 ha, majoritairement dans leCentre du pays. La production nationale n’est que de 36.510 tonnes paran alors que les besoins réels sont aujourd’hui de 70.000 tonnes, ce quicontraint à importer plus de 33.000 tonnes chaque année.
Le rotin et le bambou sont des plantes au rythme de croissance trèsrapide. En effet, on peut les récolter seulement 3 à 4 ans après leurplantation avec un rendement élevé de 4 à 12 tonnes/ha. En outre,l’emploi du bambou transformé en remplacement du bois dans lafabrication d’objets et d’articles de décoration intérieure est de plusen plus préféré et prisé du fait que le prix des produits en bambou eten rotin est inférieur à leur équivalent en bois pour une qualitésimilaire.
Actuellement, si le marché mondial de ladécoration intérieure représente 100 milliards de dollars par an, lesarticles et objets en bambou ne représentent que 3 % de ce montant.C’est pourquoi les entreprises vietnamiennes devraient accorder unepriorité à ce segment pour atteindre de 8 à 10 % de parts de ce marché.Si cet objectif est atteint, le secteur vietnamien de la vanneriepourrait bien franchir prochainement la barre du milliard de dollarsd’exportations. -VNA
Cela dit, le chiffre d’affaires à l’export de ce secteur ne représente que moins de 3 % des parts du marché mondial.
Selon M. Luu Duy Dân, président de l’Association des villages desmétiers traditionnels du Vietnam, le pays compte actuellement près de713 villages de métiers de la vannerie totalisant 350.000 travailleurs.Ces 4 dernières années, de nombreux villages très connus tels Phu Nghia,Chang Son, Phu Tuc, Vat, Chuông… ont dû faire face à de grandsproblèmes, notamment de manque de matières premières et de financement.
Aujourd’hui, 80 % des ateliers ne peuvent pasrenouveler leur chaîne de production et développer leur activité du faitdu manque de capitaux. Cela a une incidence sur la productivité commesur la qualité des produits, diminuant leur compétitivité sur le marchédomestique comme étrangers.
"Actuellement, le payscompte 1,4 million d’hectares de bambou, pour l’essentiel dans deslocalités comme Thanh Hoa, Lâm Dông, Kon Tum, Nghê An, Tuyên Quang, BinhPhuoc, Dak Nông, Lai Châu, Son La et Yên Bai. Chaque année, le Vietnam abesoin de 400 à 500 millions de bambous pour les besoins domestiquescomme de l’export", a expliqué M. Nguyên Trong Thua, chef du Départementde transformation et de commerce des produits sylvicoles, agricoles etaquacoles.
Toujours selon lui, au Vietnam, lasuperficie de rotin est estimée à 382.000 ha, majoritairement dans leCentre du pays. La production nationale n’est que de 36.510 tonnes paran alors que les besoins réels sont aujourd’hui de 70.000 tonnes, ce quicontraint à importer plus de 33.000 tonnes chaque année.
Le rotin et le bambou sont des plantes au rythme de croissance trèsrapide. En effet, on peut les récolter seulement 3 à 4 ans après leurplantation avec un rendement élevé de 4 à 12 tonnes/ha. En outre,l’emploi du bambou transformé en remplacement du bois dans lafabrication d’objets et d’articles de décoration intérieure est de plusen plus préféré et prisé du fait que le prix des produits en bambou eten rotin est inférieur à leur équivalent en bois pour une qualitésimilaire.
Actuellement, si le marché mondial de ladécoration intérieure représente 100 milliards de dollars par an, lesarticles et objets en bambou ne représentent que 3 % de ce montant.C’est pourquoi les entreprises vietnamiennes devraient accorder unepriorité à ce segment pour atteindre de 8 à 10 % de parts de ce marché.Si cet objectif est atteint, le secteur vietnamien de la vanneriepourrait bien franchir prochainement la barre du milliard de dollarsd’exportations. -VNA