Onpeut tirer des enseignements très utiles de cette crise. L’Unioneuropéenne, dont l’intégration économique est très profonde, rencontrebeaucoup de difficultés pour résoudre la crise financière de la Grèce.Dans une telle crise, l’alliance monétaire et la monnaie commune nedonne pas forcément de garantie aux pays membres. La sécurité monétairede chaque pays doit se fonder d’abord sur la capacité de ce payslui-même.
Concernant l’ASEAN, l’intégration économique aune signification importante pour les producteurs régionaux et pourl’intégration monétaire. Le problème n’est pas évident pour les paysmembres de l’ASEAN car le niveau de développement économique de ceux-cin’est pas homogène. De cette réalité, les préparatifs des bases dumarché financier sont très importants pour le processus d’intégrationmonétaire et le lancement d'un marché monétaire, d’après le directeur duCentre d’études de l’Asie du Sud-Est.
Autre pointremarquable, la crise financière provenant de l’instabilité régionale ouglobale, doit être gérée dans le cadre de la coopération régionale etdes efforts de chaque pays. Et chaque pays membre doit équilibrer sespropres intérêts avec ceux de la région.
Les pays del’ASEAN doivent construire une économie solide répondant pleinement auxbesoins de leurs populations, évitant une dépendance trop forte de prêtsétrangers, a souligné le directeur du Centre d’études de l’Asie duSud-Est, Arisman.-VNA

Le secteur privé, moteur du partenariat Vietnam–États-Unis
Cinquante ans après la fin de la guerre (1975–2025) et trente ans après la normalisation de leurs relations (1995–2025), le Vietnam et les États-Unis ont parcouru un long chemin, passant d’anciens ennemis à amis, puis partenaires, et depuis 2023, à partenaires stratégiques globaux. Selon l’ambassadeur du Vietnam aux États-Unis, Nguyen Quoc Dung, le secteur privé a joué un rôle moteur dans cette évolution, à travers quatre contributions essentielles.