Des femmes atteintes du VIH/SIDA doivent avoir un meilleur acces aux prets bancaires hinh anh 1Séminaire pour examiner l’accès des femmes vivant avec ou affectées par le VIH/SIDA aux prêts de la Banque des politiques sociales. Photo: qdnd.vn

Hanoï (VNA) - Un séminaire pour examiner l’accès des femmes vivant avec ou affectées par le VIH/SIDA aux prêts de la Banque des politiques sociales a été organisé vendredi à Hanoï par l'Entité des Nations unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (ONU Femmes) et l’Union des Femmes vietnamiennes.

Le Vietnam est un pionnier dans l'élargissement de l'accès au traitement par ARV (antirétroviraux). Toutefois, les personnes atteintes du VIH/SIDA, en particulier les femmes, ont besoin non seulement du traitement par ARV et des services de santé, mais également d'une protection sociale, d'un accès aux prêts bancaires et à la garantie des moyens de subsistance.

Actuellement, moins de 50% des femmes infectées par le VIH/SIDA connaissent le lieu pour demander un prêt et très peu d’entre elles ont l’accès aux prêts.

Elles ont partagé des obstacles qui empêchent leur accès aux prêts bancaires, notamment la stigmatisation et la discrimination ainsi que la peur de l'infection par le VIH/SIDA. En outre, les procédures complexes de demande de prêts bancaires constituent un obstacle majeur pour les femmes infectées par le VIH d’accéder au capital.

S’exprimant lors de l’événement, Mme Elisa Feznandes, représentante en cheffe de l’ONU Femmes au Vietnam, a apprécié des efforts du Vietnam dans la prévention du VIH au cours des 30 années dernières. Un meilleur accès aux moyens de substance et aux crédits pour les femmes porteuses du VIH permet d’améliorer leur bien-être social et de rehausser leur prestige dans la société, a-t-elle souligné.

Il faut accorder un intérêt renforcé à la prévention et au contrôle du VIH/SIDA, à la mobilisation de toute la société dans ce travail, et aider des femmes infectées ou affectées par le VIH/SIDA à retrouver une vie stable et à accéder aux services de santé, a proposé Mme Nguyen Thi Tuyet Mai, cheffe du groupe de recherche. -VNA