Treizeinterventions et une trentaine d'opinions d'experts ont souligné lerôle des forces menant des activités en Mer Orientale pour la sécuritéet la sûreté de la navigation maritime dans cette zone, le statu quodes différends en Mer Orientale et les politiques des partiesconcernées.
Selon les experts, il y a quatre élémentsmajeurs à prendre en compte : primo, le changement dans le calcul decertains pays sur les intérêts stratégiques des parties et la balancedes forces entre les nations; secundo, la croissance du nationalisme detoutes les parties en litige dont le nationalisme à l'extrême decertains pays; tertio, la concurrence des influences et le rassemblementdes forces entre les pays puissants; et quarto, le désaccord dansl'interprétation et l'application du droit international en MerOrientale.
Evaluant la situation en Mer Orientale cesderniers temps et les politiques des parties concernées, de nombreuxexperts ont estimé que l'augmentation du nombre de forces militaires etparamilitaires et la croissance de leurs activités dans cette zoneavaient aggravé les tensions.
Plusieurs délégués ontaverti que l'exhaussement artificiel, de grande envergure, d'îlesrocheuses et de récifs sur l'archipel de Truong Sa (Spratly) "changerala donne", avivera les revendications, accroîtra la concurrence entreles grandes puissances et le danger de conflits latents en MerOrientale.
Selon les experts, la croissance des tensionsen Mer Orientale ces derniers temps est en mesure non seulement deporter préjudice à la protection et au développement des ressourcesmaritimes mais encore de menacer la sécurité des routes maritimesinternationales. Sur ce problème, des experts ont relevé un paradoxe.Tandis que la communauté régionale fait de gros efforts pour éviter lesconflits, certains pays cherchent par tous les moyens à causer destensions à un bas niveau car ils croient que dans la mesure où il n'y apas encore de conflits directs, la situation reste contrôlable. Ils'agit là d'un jeu très dangereux car la Mer Orientale n'a pas encore deCode de conduite ou de Traité de gestion des heurts et conflits en mercontraignants.
Selon l'ancien vice-amiral Anup Singh,ancien commandant de la Flotte des Forces navales indiennes pour l'Est,la revendication chinoise de la "ligne des neuf tronçons" est dépourvuede fondement juridique. La Communauté internationale doit élever la voixet soutenir les Etats riverains de la Mer Orientale par un appel à laliberté de la navigation maritime et à la protection de l'espacemaritime en tant que patrimoine commun de l'humanité, jusqu'à ce quetoutes les parties concernées parviennent à une solution finale pour lesdifférends territoriaux.
L'ancien contre-amiral AkimotoKazumine, chercheur au Fonds d'étude des politiques maritimes etocéaniques du Japon, a estimé que la Mer Orientale est une routemaritime vitale pour tous les pays dans la région. Il est doncnécessaire d'y établir une stabilité durable pour préserver la sécuritéde la navigation maritime, a-t-il dit.
Quant auprofesseur Ji You, chercheur à l'Institut Asie de l'Est, de l'Universiténationale de Singapour, il a estimé que les tensions en Mer Orientalese sont accentuées brutalement depuis 2010. Il y a des raisonsobjectives qui expliquent cette spirale de la tension. Cependant, lescénario d'une escalade incontrôlée qui pourrait dégénérer en conflitarmé n'est pas inévitable, toujours selon lui.
Cependant, ils ont observé qu'outre les éléments complexifiant lasituation dans cette région, il y en a deux autres qui aident àpromouvoir la coopération, que les parties concernées se doivent devaloriser. Il s'agit de la gestion et de l'exploitation des ressourcesnaturelles (combustibles fossiles et ressources halieutiques), et de laprotection de la sécurité, de la sûreté et de la liberté de lanavigation maritime sur les routes maritimes internationales.
Les experts ont souligné les domaines de coopération que sont la pêche,la protection de l'environnement maritime, la sécurité et la sûreté dela navigation maritime, la recherche et le sauvetage en mer. Ils onthautement apprécié les efforts pour établir une ligne téléphonique rougeentre les parties en Mer Orientale, estimant cependant que cela devaitêtre lié à un mécanisme de réalisation concret afin de la rendreeffective.
Le symposium international (6e édition) surle thème "Mer Orientale : Coopération pour la sécurité et ledéveloppement dans la région" est placé sous les auspices conjoints del'Académie diplomatique, du Fonds de soutien aux études sur la MerOrientale et de l'Association des juristes du Vietnam. Cet événement dedeux jours réunit à Da Nang quelque deux cents experts venus de pays etterritoires d'Asie du Sud-Est, de Chine, de République de Corée, duJapon, d'Australie, d'Inde, des Etats-Unis, du Canada, du Royaume-Uni,de France, d'Italie, de Belgique et de Taïwan (Chine). Ce symposiumannuel, organisé depuis 2009, entre dans le cadre des efforts pourrenforcer les échanges, les consultations politiques dans comme hors dela région et étudier les points de vue d'experts sur le problème de laMer Orientale. -VNA

La ville hongroise de Zalaegerszeg voue un attachement particulier au Vietnam
L’ambassadeur du Vietnam en Hongrie, Bui Lê Thai, a exprimé son souhait de renforcer la coopération entre l’ambassade et la ville de Zalaegerszeg dans divers secteurs, notamment les échanges économiques et culturels entre la communauté vietnamienne et les habitants locaux.