En partenariatavec l’Université de Hoa sen (Lotus), Vatel Saigon a ouvert en novembre2011 son établissement à Hô Chi Minh-Ville afin de pouvoir former 120étudiants par an dès 2013 au diplôme du baccalauréat en gestionhôtelière.Ceux-ci apprennent tout du service de la table, de larestauration et de l’hôtellerie à la française, y compris la langue, lamusique, le graphisme des menus et affiches...

Le restaurantoffre un large choix des menus spéciaux et de plats français à la carte.Le Vatel est aussi réputé pour son plateau de fromages français. Dureleçon d’ailleurs pour des étudiants vietnamiens que d’apprendre le nomde tous ces fromages !

Selon Nguyên Manh Dung, directeur deVatel Saigon, les différences de culture nécessitent une adaptation del’enseignement. « Un étudiant français sait d’emblée l’importance du vinet saura presque déjà comment ouvrir une bouteille dans les règles del’art. Il aura dix-huit heures de cours, alors qu’un étudiant vietnamiendevra en suivre trente-huit. Autre obstacle : les clichés que lesVietnamiens peuvent avoir de la culture française, et croyez-moi, iln’est pas facile de leur montrer qu’ils font erreur !»
Finesse de la gastronomie française.
Nguyên Manh Dung souhaite avant tout proposer une formation dont laqualité est à l’image de la finesse de la gastronomie française. « Nousvoulons que nos étudiants soient dès demain de futurs managers ousuperviseurs dans le secteur de la restauration et de l’hôtellerie auVietnam pour relever l’image du service au Vietnam, en particulier chezles touristes. Nous mettons un point d’honneur à leur enseigner lesbonnes manières et la qualité, avant toute autre considération...» ,confie-t-il.
Quant au chef français de Vatel, il n’a plus rien àprouver. Après les cuisines de l’hôtel Matignon et celles de JoëlRobuchon, de Chez Jamin (Paris), Patrick Berenger a rejoint lerestaurant Vatel Saigon dès son ouverture, apportant à l’établissementses savoir-faire comme son expérience. Il constate dans ses cuisinesbeaucoup de respect et de motivation, et essaye d’adapter lesingrédients et matières premières disponibles au Vietnam à ses recettes.

"J ’utilise le nuoc nam, du gingembre, de la cannelle...dans mes plats et sauces" , raconte-t-il. Il avoue cependant avoirparfois des difficultés à se faire comprendre avec la barrièrelinguistique, et à se surveiller pour ne jamais hausser la voix !
Il confie que cuisine française et cuisine vietnamienne, toutes deuxtrès fines, ont finalement beaucoup de similitudes, rendantl’enseignement de la première plutôt aisée car les étudiants ont déjàquelques bonnes bases.

Vatel Saigon propose différents menus :menu de la semaine, menu Orient Express, menu Discovery, menu Napoléonou encore menu M. Vatel. Pour les nostalgiques de la cuisine française,le menu de la semaine est idéal. Vous pouvez choisir la formule avecentrée + plat ou plat + dessert, le tout accompagné d’un cocktail debienvenue, d’un amuse-gueule, du pain fait maison et du beurre frais, letout à partir de 220.000 dôngs.

Pour des envies plusnettement gastronomiques, le restaurant propose d’autres menus avecentrée, plat, trou normand, dessert, accompagnés toujours d’unamuse-gueule, du pain-maison et du beurre frais. Et pour les finsgourmets, le menu M.Vatel vous convaincra avec dégustation de six platsspécialement préparés par le chef, ou, si vous préférez, cinq plats à lacarte. - AVI