Dans le delta du Mékong, tous les canaux mènent à Cân Tho. L’embarcadère de Ninh Kiêu, la maison ancienne de Binh Thuy ou la héronnière de Bang Lang font partie des destinations incontournables des touristes visitant la ville, Français notamment.
«À Cân Tho, le riz est blanc et l’eau limpide. Quiconque s’y rend ne veut plus la quitter», dit une sentence populaire qui pourrait aussi s’appliquer aux touristes. Personne ne veut, en effet, quitter la ville après l’avoir visitée, pas à cause du riz blanc mais plutôt en raison de l’ambiance, de ce charme indéfinissable qui fait que l’on s’y sent bien.
De nombreux sites à visiter
L’embarcadère de Ninh Kiêu captive les touristes avec l’immense fleuve Hâu (bras postérieur du Mékong) qu’animent le ballet incessant des barques et bateaux de commerce. De là, ils peuvent se rendre au marché flottant de Cai Rang, le plus connu du Sud, où producteurs et commerçants de fruits et légumes se retrouvent.
Outre le marché flottant de Cai Rang, on peut visiter des villages de métier, des monuments historiques, des temples et pagodes et, surtout, les vergers de Phong Diên, à deux kilomètres du marché.
Une des plus célèbres anciennes maisons de Cân Tho est celle de Binh Thuy. Située à 7 km de Cân Tho, elle appartient à Duong Minh Hien. Son originalité : avoir servi de décor pour des scènes du film L’Amant de Jean-Jacques Annaud (1992).
À 40 km du centre-ville, le long de la nationale 9, on arrive à Tân Lôc. C’est le seul district insulaire de Cân Tho. On accède sur cet îlot de 3.000 ha par bac. Une dizaine de maisons anciennes s’offrent à la vue des visiteurs. Piliers en bois, tables et armoires incrustées de nacres, vieilles lampes à pétrole de l’époque coloniale… leur confèrent un charme désuet.
Après, une visite à la héronnière de Bang Lang s’impose. En 1983, sur 2.600 m², Nguyên Ngoc Thuyên, propriétaire des lieux, a décidé de sanctuariser le site. À l’époque, des centaines d’échassiers y avaient élu domicile. Mais en 1992, grâce à la protection, ils étaient 20.000, de différentes espèces : hérons garde-bœufs, aigrettes, butors, etc. Il a acquis 16.500 m² supplémentaires, et la population avienne a explosé : 300.000 individus. Une joyeuse cacophonie règne du matin au soir, qui ravit les touristes!
Les touristes français 10% du total
Selon le Service municipal de la culture, des sports et du tourisme, en 2014, 220.000 étrangers, dont 20.000 Français, sont venus à Cân Tho. «Les Français aiment découvrir la campagne, les vergers, les maisons anciennes, les vestiges culturels et historiques», informe Lê Minh Son, directeur adjoint dudit service. En soirée, ils se baladent en ville, dégustent de bons plats dans les restaurants et déambulent dans le marché nocturne.
M. et Mme Pisquet viennent de poser leurs valises à Cân Tho. Ils dînent ensemble au restaurant Nam Bô : «Les crevettes sont très bonnes. C’est le guide qui nous a conseillé ce restaurant et on est pas déçu !»
La ville de Cân Tho recense 190 hôtels dont quatre classés quatre étoiles et un cinq étoiles qui vient d’être mis en service il y a peu. Mais ceux qui souhaitent découvrir la vie locale de l’intérieur peuvent aussi loger chez l’habitant, selon la formule «homestay». -CVN/VNA
«À Cân Tho, le riz est blanc et l’eau limpide. Quiconque s’y rend ne veut plus la quitter», dit une sentence populaire qui pourrait aussi s’appliquer aux touristes. Personne ne veut, en effet, quitter la ville après l’avoir visitée, pas à cause du riz blanc mais plutôt en raison de l’ambiance, de ce charme indéfinissable qui fait que l’on s’y sent bien.
De nombreux sites à visiter
L’embarcadère de Ninh Kiêu captive les touristes avec l’immense fleuve Hâu (bras postérieur du Mékong) qu’animent le ballet incessant des barques et bateaux de commerce. De là, ils peuvent se rendre au marché flottant de Cai Rang, le plus connu du Sud, où producteurs et commerçants de fruits et légumes se retrouvent.
Outre le marché flottant de Cai Rang, on peut visiter des villages de métier, des monuments historiques, des temples et pagodes et, surtout, les vergers de Phong Diên, à deux kilomètres du marché.
Une des plus célèbres anciennes maisons de Cân Tho est celle de Binh Thuy. Située à 7 km de Cân Tho, elle appartient à Duong Minh Hien. Son originalité : avoir servi de décor pour des scènes du film L’Amant de Jean-Jacques Annaud (1992).
À 40 km du centre-ville, le long de la nationale 9, on arrive à Tân Lôc. C’est le seul district insulaire de Cân Tho. On accède sur cet îlot de 3.000 ha par bac. Une dizaine de maisons anciennes s’offrent à la vue des visiteurs. Piliers en bois, tables et armoires incrustées de nacres, vieilles lampes à pétrole de l’époque coloniale… leur confèrent un charme désuet.
Après, une visite à la héronnière de Bang Lang s’impose. En 1983, sur 2.600 m², Nguyên Ngoc Thuyên, propriétaire des lieux, a décidé de sanctuariser le site. À l’époque, des centaines d’échassiers y avaient élu domicile. Mais en 1992, grâce à la protection, ils étaient 20.000, de différentes espèces : hérons garde-bœufs, aigrettes, butors, etc. Il a acquis 16.500 m² supplémentaires, et la population avienne a explosé : 300.000 individus. Une joyeuse cacophonie règne du matin au soir, qui ravit les touristes!
Les touristes français 10% du total
Selon le Service municipal de la culture, des sports et du tourisme, en 2014, 220.000 étrangers, dont 20.000 Français, sont venus à Cân Tho. «Les Français aiment découvrir la campagne, les vergers, les maisons anciennes, les vestiges culturels et historiques», informe Lê Minh Son, directeur adjoint dudit service. En soirée, ils se baladent en ville, dégustent de bons plats dans les restaurants et déambulent dans le marché nocturne.
M. et Mme Pisquet viennent de poser leurs valises à Cân Tho. Ils dînent ensemble au restaurant Nam Bô : «Les crevettes sont très bonnes. C’est le guide qui nous a conseillé ce restaurant et on est pas déçu !»
La ville de Cân Tho recense 190 hôtels dont quatre classés quatre étoiles et un cinq étoiles qui vient d’être mis en service il y a peu. Mais ceux qui souhaitent découvrir la vie locale de l’intérieur peuvent aussi loger chez l’habitant, selon la formule «homestay». -CVN/VNA