Louant le travail desprovinces ayant redoublé d'efforts pour faire baisser le nombre de mortssur les routes, Nguyên Xuân Phuc, également président du Comiténational de la sécurité routière, a critiqué et rappelé à l'ordre leslocalités où ces chiffres se sont envolés.
Durant lesdeux premiers mois de l'année, le gouvernement, les ministères, lesbranches et les localités ont pris des mesures énergiques visant àassurer l'ordre et la sécurité routière, notamment pendant le Têttraditionnel du Serpent, a dit Nguyên Xuân Phuc.
Cepandant, le nombre d'accidents de la circulation a fortement augmentéen février et durant les deux premiers mois de l'année. Il y a eu 5.636accidents (-11,69% par rapport à la même période de l'année passée),faisant 1.973 morts (+17,79%) et 5.794 blessés (-15,91%). Et pour leseul mois de février, 169 accidents de plus ont été à déplorer qu'enfévrier 2012 (+6,11%), faisant 323 morts (+44,01%) et 344 blessés(+12,64%) supplémentaires.
Le nombre de décès a baissédans 24 localités. Les 8 provinces que sont Ca Mau, Hâu Giang, Bac Liêu,Kiên Giang, Tây Ninh (Sud), Binh Dinh (Centre), Thai Binh et Bac Kan(Nord) sont à montrer en exemple, avec une baisse spectaculaire de plusde 30%. En revanche, c'est l'inverse dans 23 localités. Ba Ria-Vung Tau,An Giang (Sud), Yên Bai et Lai Châu (Nord) sont en tête de liste de cesmacabres statistiques, avec une progression de 100%. Les accidents ontprincipalement augmenté dans les zones rurales.
Principaux facteurs : les infractions au Code de la route, les gensroulant sans casque et/ou à grande vitesse, ou encore en étatd'ivresse...
Selon le Comité, les accidents de la routecoûtent chaque jour au Vietnam la vie à une trentaine de personnes. Descentaines d'autres sont blessées voire handicapées à vie. Lesconséquences des accidents de route sont graves et extrêmementdifficiles à évaluer sur le plan financier. Les familles des victimes etl'Etat doivent débourser chaque année des dizaines de millions dedollars. -AVI

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La mégapole du Sud s’apprête à instaurer une restriction de l’usage des téléphones portables et autres appareils électroniques durant les pauses scolaires. Une phase pilote sera lancée dès ce semestre dans seize établissements de la ville, avant une généralisation prévue en janvier 2026.