Selon un rapport de ce Comité, le Premier ministre aapprouvé 99 des 101 projets de réforme d'entreprises soumis par desministères, des localités et des entreprises. De la fin de 2012 au 20mai 2013, le chef du gouvernement a également approuvé 17 des 21 projetsde restructuration de groupes économiques et compagnies générales, dontle groupe du textile-habillement Vinatex, le groupe pétrogazierPetroVietnam, le groupe Electricité du Vietnam (EVN), les compagniesgénérales du caoutchouc, du charbon, des produits chimiques, du papier,du café, Viettel, Vietnam Airlines...
En 2012 et lors descinq premiers mois de 2013, 23 entreprises publiques ont ététransformées en sociétés par actions, 10 ont fait l'objet d'une fusion,trois ont été reconverties en entreprise unipersonnelle à responsabilitélimitée (EURL) et deux nouvelles entreprises ont été créées.
Le vice-Premier ministre Vu Van Ninh a mis l'accent sur leperfectionnement des mécanismes et politiques sur cette question,estimant que le rythme de restructuration demeure "trop lent''.
Il a demandé aux ministères, secteurs et localités d'accélérer larestructuration pour que les entreprises publiques disposent d'unestructure rationnelle et soient les fers de lance dans l'application dessciences et technologies.
Le ministère des Financesvient de publier un plan d’actionnarisation des entreprises publiquespour la période 2011-2015. Ce plan avait été élaboré sur des donnéesstatistiques de quatre ministères, neuf groupes économiques, dixcompagnies générales d’État d’envergure particulière ainsi que 57localités. D’ici 2015, ce sont 899 entreprises publiques qui sontdirectement concernées, 367 devant être transformées en sociétés paractions, et les 532 autres en EURL, ou bien cédées, dissoute etliquidées. - VNA
Rehausser le niveau de la sous-traitance industrielle
La capacité de la sous-traitance industrielle reflète directement l'autonomie d'une économie. Si le Vietnam a réalisé ces dernières années des avancées notables dans ce domaine, considéré comme l'épine dorsale de la production industrielle, il se heurte encore à des difficultés majeures, principalement des goulots d'étranglement technologiques. La maîtrise de la technologie et l'innovation demeurent donc les facteurs décisifs pour renforcer la compétitivité, accroître la valeur ajoutée nationale et contribuer à l'industrialisation du pays.
