Zoom sur le projet global de restructuration économique

Le Projet global de restructuration économique pour la période 2013-2020 qui vient d’être adopté par le Premier ministre Nguyên Tân Dung ar une décision N°339/QD-TTg, organise en détail toutes les tâches à mener qui ont été fixées par plusieurs stratégies quinquennales et décennale relative au développement du Vietnam jusqu’en 2020.
Le Projet global derestructuration économique pour la période 2013-2020 qui vient d’êtreadopté par le Premier ministre Nguyên Tân Dung ar une décisionN°339/QD-TTg, organise en détail toutes les tâches à mener qui ont étéfixées par plusieurs stratégies quinquennales et décennale relative audéveloppement du Vietnam jusqu’en 2020. Il s’agitd’un projet important pour le pays car il porte sur la globalité de larestructuration de l’économie nationale en se basant sur les réformes encours et en tenant en compte de la transition vers un modèle économiquede développement durable. Il prend compte à ce titre des contraintesd'amélioration de la qualité de la croissance et de la compétitiviténationale, dans le cadre de l’édification d’une économie de marché àorientation socialiste. C’est la raison pourlaquelle le chef du gouvernement a demandé dans sa décision la plusferme détermination de tous dans la mise en oeuvre de ce projet, plusparticulièrement s’agissant de l’investissement public, des systèmesfinancier et bancaire, des entreprises publiques, et d’un développementrationnel de la structure des secteurs de l’économie nationale. Il aégalement précisé que son application implique les objectifsmacroéconomiques actuels d’évolution stable des indices, de maîtriseintelligente de l’inflation, de croissance rationnelle, de maintien d’unenvironnement propice à l’activité économique, conformément auxconditions socioéconomiques du pays durant les périodes successivesdéfinies.
Restructuration des cadres de l’économie
Envue de l’instauration d’une économie de marché à orientationsocialiste, le projet porte d’abord sur la poursuite de larestructuration du secteur économique public, principalement des groupeséconomiques et compagnies générales. Celle-ci est inévitable, et même,impérative. Bénéficiant de politiques préférentielles et del’assistance de l'État, ce secteur, à quelques exceptions près, souffredes défauts du public constatés dans tous les pays, notamment derentabilité. S’agissant plus spécifiquement du Vietnam, ces entreprisessont trop nombreuses, plus d’un millier, et dans trop de secteursd’activité. Elles représentent en outre une part non négligeable del’investissement public dont l’emploi et les performances sontdifficiles à maîtriser, selon le Comité de réforme et de développementdes entreprises. Enfin, le régime juridique de leur gestion grève ledéveloppement de leurs activités. Le plan de restructuration dugouvernement prévoit de ramener leur nombre à 650 d’ici 2015,essentiellement par le recours aux actionnarisations et regroupementsd’entreprises - avec liquidation des entreprises qui sont définitivementnon rentables. Cette vaste opération a pour conséquence d’améliorerleur activité, leur rentabilité et leur compétitivité comme cela a déjàété constaté lors de restructurations de plusieurs groupes publics. Cesopérations ne s'inscrivent pas seulement dans une dimension financière,mais aussi dans celles d'un renouvellement de leur gestion - desressources naturelles aux ressources humaines - comme d'une plus grandetransparence de leurs activités. En effet, la restructuration dece secteur a également pour but d’améliorer l’environnement desaffaires, notamment sur le plan concurrentiel, au profit dudéveloppement du secteur privé. Le gouvernement encourage ce dernier – ycompris dans la formation de grands groupes privés - afin d’accélérerl’amélioration de la compétitivité nationale au sein du pays comme àl’international. Il ne s’agit pas seulement de développement de produitsdans certaines zones économiques, l’État leur donne largement lapossibilité de participer au développement de grandes infrastructuresnationales.

Le Vietnam est déterminé à poursuivre un développement durable de l’économie
Le deuxième secteur objet derestructuration est le système bancaire et financier. Celui-ci estparticulièrement important en tant qu’outil majeur du financement dudéveloppement national et de l’activité économique. Il est tout aussiimportant en tant qu’outil essentiel de la maîtrise de l’économienationale par le jeu des politiques économiques et monétaire dugouvernement et de la Banque d’État du Vietnam. Enfait, il s’agit ici plus d’une réorganisation que d’une restructurationen règle comme pour le précédent secteur. Moderniser ses acteurs, éleverleur efficacité et renforcer la sécurité du système en son entier sontles objectifs pour 2020. En dehors de quelques établissements de tropfaible surface financière, la tâche principale est leur assainissement,notamment sur le plan du ratio de créances douteuses qui doit désormaisêtre davantage maîtrisé en l’état du développement économique du pays. Àterme, ces opérations permettront au gouvernement de réorganiserl’investissement public, du point de vue de sa charge mais aussi de sesbénéficiaires. La décision du Premier ministre Nguyên Tân Dung prévoitainsi que le budget de l’État ne représentera plus que 35% à 40% del’investissement social réalisé dans le pays, dont 20% à 25% seraconsacré au développement.
Développement plus durable
Leprojet porte également sur la restructuration de la productionnationale qui touche aux objectifs nationaux de changement de modèleéconomique compte tenu de l’évolution du développement national et d’unpays industrialisé en 2020, le premier étant intimement lié à laproblématique du développement durable. Aujourd'hui, lesprincipaux secteurs contribuant au produit intérieur brut (PIB) sontl’agriculture, puis l’industrie manufacturière comme le textile, le cuiret les chaussures, le bois et ses dérivés ainsi que, dans une moindremesure l’industrie lourde, dont les produits sont essentiellementdestinés être exportés. La majorité de ces biens sont des produits brutsou semi-bruts, qui consomment fortement des ressources naturelles nonrenouvelables. Actuellement, la majorité de la production et desexportations nationales dépend largement de l’exploitation de ressourcesconsomptibles telles que charbon et pétrole brut. Une situation nondurable d’autant plus que le développement national avançant, lesbesoins vont croissant, notamment dans les énergies : charbons, produitsraffinés, électricité... Selon l’Institut national d’économie,le pays est exposé à un risque d’épuisement de ses réserves de charbondès 2020 et, si tout récemment le pays a importé pour la première foisdu charbon pour ses nouvelles centrales thermiques dans le Centre et leSud afin de préserver les ressources nationales, cette solution n’estpas viable, en elle-même, sur le long terme. Aussi le projet prévoit unerestructuration du secteur de la production dans le sens d’unelimitation des exportations de produits bruts et, même, de produitsfinis gourmands en ressources naturelles. C’est donc se diriger vers laproduction de biens davantage finis, peu consommateurs de ressourcesnaturelles, en d’autres termes, qui intègrent davantage d’intrantstechnologiques, d’investissement intellectuel, etc. Produits respectueux de l’environnement Cettetransition se fera en deux périodes. Lors d’une première et courteétape de 2013-2015, la place de secteurs actuels tels que le textile, lecuir et les chaussures, le bois et ses dérivés, les produits agricoleset aquatiques bruts... sera préservée. Composants essentiels du PIBd’aujourd’hui, ceux-ci nécessitent également une main-d’oeuvrenombreuse, peu ou non qualifiée qui correspond à la majorité desressources humaines actuelles du pays. Si durant cette phase, lesavantages comparatifs du pays en termes de ressources naturelles et deressources humaines d’un coût raisonnable seront toujours exploités,assurant en même temps emploi et bien-être social, c’est pour préparerla seconde phase, sans empêcher les secteurs de l’électronique et autresproduits technologiques de poursuivre leur développement. De2016 à 2020, seconde période, le pays s’engagera plus profondément dansle développement et la production de biens nécessitant des hautestechnologies, en privilégiant ceux qui respectent l’environnement etsont peu gourmands en énergie comme en ressources naturelles. Plusgénéralement, ce sont les secteurs de la métallurgie, de la pétrochimie,de la construction navale, du transport et de la logistique, del’électronique, de l’industrie verte et des énergies renouvelables,ainsi que du tourisme qui seront privilégiés sur le long terme... - VNA

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